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Méditations hebdomadaires

Méditation du 27 Novembre au 3 Décembre 2011 : Esaïe 11.1-10 
Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira. (Isa 11:6 LSG) 
Loup et agneau, le Seigneur vous appelle à vivre harmonieusement ensemble ! Tel est le thème de notre méditation de cette semaine. 
Le loup et l’agneau habiteront ensemble : une image insolite, surréaliste et même impossible selon nos vues humaines très limitées. Pourtant le prophète Esaïe l’annonce dans un moment où le royaume de Juda traversait une période d’instabilité. En effet, Juda occupait une position stratégique dans la région du Moyen Orient au point où ses deux puissants voisins qu’étaient les empires de l’Egypte et de l’Assyrie cherchaient régulièrement à occuper son territoire. Or , Juda était un petit état, comprenant deux tributs d’Israël avec pour capitale Jérusalem après le schisme qu’avait connu le royaume après la mort de Salomon. Devant cet état d’esprit de psychose généralisé et permanent, Esaïe a pour le peuple de Dieu une prophétie inattendue : le loup et l’agneau habiteront ensemble !En d’autres termes loup et agneau seront sous le même toit sans que l’un ne nuise à l’autre ! 
Ce n’est un secret pour personne que l’agneau représente pour le loup un repas succulent, en d’autres termes le malheur de l’agneau fait le plus grand bonheur du loup. Aujourd’hui le loup symboliserait tous ceux et celles qui vivent leur bonheur aux dépends et au détriment des autres. Ceux qui recherchent la destruction, la déstabilisation, la souffrance de leur entourage pour parvenir à leurs fins. Chacun de nous a pu être confronté à cette situation, dans la famille, les lieux de service et autres situations sociales car nous vivons dans une société où exploitation de l’Homme par l’Homme, concurrence et compétition sont des modes de vie. Un père qui sème la terreur chez lui, une mère qui crie tout le temps après son « monde », un enfant récalcitrant qui donne des insomnies à ses parents, un collègue qui poignarde dans le dos, un patron qui exploite nos compétences, un responsable politique qui ne se soucie que de lui-même et de sa carrière au détriment de son peuple, un état qui ne se préoccupes que de ses intérêts au point de tuer des personnes et détruire des infrastructures dans un autre état, etc 
Es-tu un loup pour ton prochain ? Si oui, sache que le temps est venu où le loup ne pourra plus nuire à l’agneau. 
L’agneau représente une bête faible, la victime idéale pour offrir les sacrifices. Aujourd’hui l’agneau symbolise ceux qui sont faibles, sans appuis , sans soutien, ceux qu’on opprime, ceux qui ne peuvent lever la tête, ceux qui vivent dans la peur de ce peut leur faire l’autre, le fort , le puissant. Ceux qui ont peur du sorcier du village, d’un collègue fréquentant marabout et féticheur ou tout simplement capable de mentir pour bloquer leur ascension, d’un mari qui frappe ou d’une femme qui insulte en longueur de journée, d’un enfant insolent et rebelle, d’un ami déloyal, d’un frère jaloux au point d’être capable d’empoisonner, etc 
Es-tu un agneau ? Sache que le temps est venu pour toi de ne plus avoir peur ! 
Comment ce la se fera-t-il ? 
Le texte dit : Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. (Isa 11:9 LSG). Ce texte est considéré comme l’un des textes messianiques de la prophétie d’Esaie. En effet, il commence par l’annonce d’une naissance en précisant que l’enfant particulier qui naîtra du tronc d’Isaie aura sur lui l’esprit de l’Eternel pour faire régner la justice L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel. (Isa 11:2 LSG).En d’autres termes, la venue du Messie va réduire les injustices et l’oppression dans le monde et cela se fera par le fait que plusieurs personnes changeront de comportement et d’attitude quand ils connaîtront la Parole du Seigneur. Le Seigneur Jésus, dès le début de son ministère terrestre a annoncé : Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ; (..)Heureux les affligés, car ils seront consolés ! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! (Mat 5:1-9 LSG). Ce discours appelé sermon sur la montagne a inauguré son ministère terrestre. Ainsi, Jésus a durant tout son ministère apporté de l’espérance aux plus faibles en les délivrant de leur oppression. Il a apporté le jugement aux plus forts en les éclairant sur leurs mauvaises actions, les prévenant des conséquences qui en découleraient tout en les invitant à la repentance. Après lui, l’Eglise a bouleversé les conceptions sociales en brisant les clivages entre riches et pauvres par exemple et en revalorisant la place de la femme et celle de l’enfant. C’est dans l’Eglise en effet, que riches et pauvres ont commencés à être assis ensemble pour adorer Dieu. 
Aujourd’hui le Seigneur nous demande de ne pas envisager nos relations humaines dans des logiques de compétition ou de rivalité, encore moins de menace mais plutôt de fraternité, solidarité, unité. Chacun de nous doit collaborer avec l’autre pour améliorer la vie sur terre car mon bonheur dépend aussi de celui de mon entourage. Pour y parvenir méditons et partageons la Parole de Dieu qui pourra nous faire changer d’attitude. Prions le Seigneur de nous aider dans toutes nos situations et de pourvoir à nos besoins. Demandons l’aide du Saint Esprit qui peut transformer les cœurs et les rendre agréable à Dieu. 
Loup et agneau, le Seigneur vous appelle à vivre harmonieusement ensemble ! 
 
ET SI DIEU EXISTE VRAIMENT ? 
Plusieurs personnes seraient en sérieuse difficultés car de plus en plus, les gens semblent vouloir tourner le dos à Dieu sous prétexte que soit il n’existe pas, soit, il n’est pas celui que l’on prétend ! Je pense qu’il faut plutôt se demander si Dieu existe vraiment que ferons-nous ? Il est vrai que les sciences, les réalités sociales, politiques et parfois même culturelles nous poussent à douter de l’existence de Dieu car nous avons de Lui une connaissance superficielle voire erronée. Pourtant aucune théorie scientifique d’une part ne fait l’unanimité en ce qui concerne les origines de l’univers, d’autre part, n’arrive à expliquer les véritables origines de la vie sur terre. Toutes les théories partent d’un existant pour expliquer le comment des formes de vies terrestres. Les catastrophes et les guerres ne peuvent pas se justifier par l’absence de Dieu mais plutôt sont un signe de la méchanceté des Hommes. Nos ancêtres qui ont été des Hommes comme nous, ne peuvent pas de manière réelle nous apporter du soutien car, ils ont dù partir de cette terre très souvent malgré eux ! Pour bien connaître Dieu, l’Homme et même la nature, nous devons nous référer à ce que Dieu dit Lui-même à son sujet et la Bible est là pour nous éclairer. La Bible est justement un recueil d’expériences faîtes par des Hommes qui ont rencontrés Dieu et l’ont intégré dans leur quotidien. La Bible est pratiquement reconnue comme livre inspiré par presque toutes les philosophies et spiritualités. On peut donc s’y fier. 
Dieu est le créateur de l’univers : ¶ Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour. (Genèse 1.1-5) 
 
Dieu a crée l’Homme à son image et ne veut que son bonheur : Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. (Genèse 1.26-28) 
 
Dieu Père, Fils et Saint Esprit ne sont qu’UN seul Dieu manifesté à l’humanité en trois personnes : afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. 
L’Homme a perdu le privilège de la perfection et d’une relation directe avec Dieu à cause de la désobéissance : Et l’Eternel Dieu le chassa du jardin d’Eden, pour qu’il cultivât la terre, d’où il avait été pris. C’est ainsi qu’il chassa Adam; et il mit à l’orient du jardin d’Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. (Genèse 3.23) 
L’Homme avait désobéit à Dieu à cause de la tentation du diable qui lui promettait plus qu’il n’avait déjà reçu de Dieu : Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures. Alors ils entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. (Genèse 3.4-8) 
L’Homme ne peut par lui-même atteindre la perfection ou entrer en communion avec Dieu, il a besoin d’un médiateur : Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.(Romains 3.23) 
Jésus-Christ est le SEUL MEDIATEUR capable d’offrir à l’Homme une relation bénie et fructueuse avec Dieu : Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, (1 Timothée 2:5 )  
Méditation du 09 au 16 Octobre 2011 : Hébreux 12.1-3 
Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. 
Quelle devrait être notre attitude lorsque nous sommes contrariés ou alors lorsque nous faisons face à des difficultés : prendre la fuite ou alors les affronter ? On peut fuir ses difficultés en se plongeant dans un déni total, vivant comme si de rien n’était, en nous abandonnons aux plaisirs comme l’alcool par exemple. On peut encore fuir ses difficultés en rendant d’autres personnes responsables de ce qui nous arrive, au point où nous leur déclarons la guerre, sans pour autant nous attaquer à ce qui nous perturbe vraiment. Par contre, on peut affronter ses difficultés, en essayant de les surmonter. Difficile de répondre simplement à cette question, dans un monde où de plus en plus l’on vante la vitesse et la facilité comme privilèges et droits pour l’Homme. La société de consommation dans laquelle nous vivons, nous fait aspirer à la facilité : télécommande pour les appareils électroniques (couché dans son canapé, il suffit d’appuyer sur un bouton pour que nos désirs deviennent des ordres), téléphone portable (quelquesoit le lieu où je me trouve, il me suffit d’appuyer sur un bouton pour joindre n’importe lequel de mes contacts), ordinateur portable (je peux travailler partout et à toute heure), internet, commande sur le net, plus besoin de se déplacer, facilité d’accès aux informations, fast-food, surgelés, etc. Toutes ces facilités font que face aux difficultés, ou lorsque nous sommes contrariés, nous nous sentions désemparés, abandonnés et dépassés. Ce désarroi est accentué chez ceux qui ont une relation avec Dieu par la foi en Jésus car, ils estiment qu’ils devraient bénéficier de certains privilèges de la part du Seigneur, un peu comme on appuie sur un bouton pour obtenir quelque chose. Pourtant avant nous, les premiers chrétiens ont connu des difficultés qui pouvaient même les conduire à la mort. Les hébreux devenus juifs par exemple, étaient persécutés à la fois par le pouvoir romain et par les juifs au premier siècle de notre ère. Le pouvoir romain leur reprochait un enseignement opposé à la conception romaine de la vie et du pouvoir car, l’empereur romain était considéré comme un dieu au dessus de tous les autres mais les chrétiens annonçaient qu’il n’y a point de salut en dehors de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Les juifs quant eux ne supportaient pas d’entendre que Jésus qu’ils avaient fait crucifier était le Messie, l’oint de Dieu envoyé pour libérer son peuple de la souffrance. Les chrétiens étaient donc régulièrement battus, jetés en prison et parfois même tués à cause de leur foi en Jésus-Christ. Cette situation de persécution poussait certains nouveaux chrétiens au découragement au point de vouloir abandonner la foi chrétienne pour retrouver leurs anciennes pratiques. Bien-aimés, aujourd’hui nous subissons chacun toutes sortes de difficultés que nous pouvons mettre en relation avec notre foi : échec à cause du refus de tricher, complots ou rejet de ceux qui ne supportent pas la justice ou le travail bien fait ; persécution des personnes jalouses des bienfaits de Dieu dans nos vies ; persécutions de la part de ceux que nous refusons de suivre dans les cercles occultes et ésotériques ; bref aujourd’hui il arrive que nous soyons contrariés et que nous ne le supportions pas. Surtout si nous sommes assidus à l’Eglise, dans la lecture de la Parole, dans la Prière, la pratique du bien, nous avons du mal à comprendre ce que nous assimilons à un abandon ou une injustice de Dieu, habitués que nous sommes aux facilités de la société de consommation dans laquelle nous vivons. Comme aux hébreux, ces paroles de l’épître nous sont adressées : ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Nous en tirons pour thème de méditation : Comme Jésus, supportons les difficultés en regardant à la récompense promise par Dieu. Nous aborderons ce thème en deux points :  
- l’exemple de ceux qui nous ont précédés dans la foi comme source d’encouragements ; 
- L’exemple de Jésus pour savoir quelle attitude nous devons adopter face aux difficultés ; 
Dans la Parole de Dieu nous voyons clairement les récits des croyants, présentés , sans omettre les difficultés qu’ils ont rencontrés mais en insistant sur leur persévérance dans la foi comme élément indispensable de leurs succès. Tous ceux qui ont été bénis par Dieu ont connus des moments difficiles sans se laisser abattre: 
- David, après l’exploit de sa victoire sur le géant Goliath a été persécuté par Saül, jaloux de sa popularité mais finalement, il est devenu roi d’Israël à la place de Saül sans avoir essayé de lui faire du mal ou de se faire justice. 
- Elie, le prophète après avoir réussi à humilier les prophètes idolâtres de Baal, avait été menacé de mort par la reine Jézabel et avait dû prendre la fuite ; il a finalement été réconforté et revigoré par l’Eternel et il a continué sa mission ; 
- Saul, apôtre de Jésus a connu plusieurs fois la prison, les coups de fouets et autres supplices mais, cela ne lui a pas empêché de continuer d’annoncer l’Evangile et d’écrire toutes ces épîtres que nous avons dans la Bible aujourd’hui et qui nous éclairent sur la foi en Jésus-Christ. 
Ces exemples et bien d’autres, doivent nous encourager à ne pas abandonner la foi face aux difficultés mais plutôt à persévérer dans notre quête de communion avec Dieu en l’associant à notre quotidien. Nous devons ainsi comprendre que les contrariétés et les difficultés ne sont pas des signes d’abandon de Dieu mais plutôt des appels à la persévérance dans l’activité spirituelle. L’exemple par excellence est celui de Jésus. Fils de Dieu, il est descendu pour sauver les Hommes. Il a guéri des malades, délivré des personnes possédées par des esprits démoniaques, donner à manger aux affamés, défendu les opprimés mais les Hommes, ces Hommes pour lesquels il était venu sur terre l’ont trahi et crucifié. Le Seigneur Jésus a accepté tout ce que les Hommes lui avaient fait parce qu’il regardait à la promesse de Dieu et à l’accomplissement de sa mission. Il regardait à ce que Dieu lui réservait à la fin de sa mission. Nous aussi bien-aimés, nous basant sur l’exemple des premiers croyants et de Jésus, nous devons fixer nos regards sur la main de Dieu pour supporter les souffrances du temps présent. Considérons le fait que Jésus malgré que les personnes pour lesquelles il mourrait l’avait trahi, lui il ne les pas abandonnées. Au contraire, il est allé jusqu’au bout demandant même à Dieu alors qu’il était sur la croix de pardonner à tous ceux qui lui avaient fait du mal. Le Seigneur Jésus après sa mort, a été ramené à la vie, il est ressuscité et est monté au ciel où il est assis à la droite de Dieu. Aujourd’hui des milliards de personnes dans le monde entier lui rendent la gloire, l’honneur et la louange qui lui sont dus. Le Seigneur Jésus, au début de son ministère terrestre avait dit ceci : Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ces paroles du Christ devraient nous rassurer de son soutien lorsque nous sommes préoccupés et anxieux. Avant de monter au ciel, le Seigneur Jésus a déclaré à ses disciples : et voici je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ;, une manière de rassurer les chrétiens de son soutien. 
Méditation du 02 au 09 Octobre 2011 : Actes 5.17-30 
Après qu’ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes: Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme! Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. 
La popularité ou la fidélité à Dieu ? Tel est le thème de notre méditation . Cette question est aussi le dilemme de chaque croyant actuellement ! En effet, les Hommes ont tellement besoin d’être appréciés qu’ils sont prêts à tout pour ne pas perdre ou pour gagner l’estime de leur entourage. Etre populaire, c’est être apprécié par les Hommes à tort ou à raison. Rechercher la popularité c’est rechercher l’appréciation, les applaudissements, les félicitations des Hommes même lorsqu’on ne les mérite pas. Ainsi, rechercher la popularité peut conduire à poser toutes sortes d’actes contre nature : mentir, voler, pratiquer la magie, le fétichisme et autres. Par contre être fidèle à Dieu, c’est chercher à être agréable à Dieu par la mise en pratique de sa Parole notamment par la foi en Jésus-Christ et la pratique de ce qui est bien et agréable aux yeux de Dieu : aider, donner, assister, bref faire du bien et fuir le mal. Ces deux notions ont souvent tendance à s’opposer car, parfois dans un monde corrompu, aimant la fausseté, le clanisme, le copinage, le laxisme, la médiocrité et la paresse, chercher à plaire à Dieu ou chercher à servir Dieu dérange ceux qui veulent continuer dans leurs mauvaises actions et dans leur paresse. Que faire alors lorsque vivre sa foi dérange les autres autour de soi ? Que faire alors si pratiquer le bien et la justice met certaines personnes en difficulté ? Dois-je faire des compromis pour ne pas perdre l’estime de ceux qui m’entourent ou dois-je rester fidèle au Seigneur et faire sa volonté ? Question délicate à laquelle tous les chrétiens sont confrontés chaque jour. 
Bien-aimés, les apôtres ont été confrontés aux mêmes réalités lorsqu’il leur avait été défendu par le sanhédrin de prêcher l’Evangile du salut en Jésus-Christ. Le sanhédrin était la haute juridiction juive composé de 71 responsables du peuple juifs et chargés de délibérer sur les questions importantes de la nation. C’était la juridiction similaire à la cour suprême aujourd’hui mais aussi, c’était la juridiction compétente pour diriger chaque ville, une sorte de conseil municipal. Il existait un sanhédrin national pour tout le peuple et des sanhédrins locaux pour chaque circonscription. Le sanhédrin représente tout ce qui existe comme autorité humaine et terrestre. Les apôtres remportaient un succès immense : La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs; et tous étaient guéris. Ce succès dérangeait ceux des chefs religieux qui avaient été choisis par Dieu et qui ne faisaient pas leur travail de manière agréable à Dieu, au point où , le sanhédrin avait interdit aux apôtres de prêcher Jésus le Messie ressuscité. Les chefs religieux de l’époque étaient corrompus et hypocrites, préférant les premières places, l’apparence à la véritable piété. Ils recherchaient sans cesse l’approbation des Hommes mais pas celle de Dieu. Résultat, leur ministère ne produisait pas de fruit contrairement à celui des apôtres qui était la manifestation de la gloire de Dieu. La jalousie va pousser les chefs religieux à poser des mauvaises actions : Cependant le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, savoir le parti des sadducéens, se levèrent, remplis de jalousie, mirent les mains sur les apôtres, et les jetèrent dans la prison publique. La jalousie est un sentiment d'envie à l'égard de quelqu'un qui possède ce que l'on n'a pas ou ce que l'on voudraita avoir. Cela s'accompagne souvent d'hostilité et de dépit.. Elle produit alors toutes sortes de sentiments négatifs qui vont entraîner de mauvaises actions par exemple, les chefs religieux ont abusé de leur pouvoir en jetant les apôtres en prison, après leur avoir défendu de servir Dieu. Dans ce monde où les forces occultes prennent de plus en plus de place, plusieurs chrétiens sont persécutés pour leur foi. D’autres le sont parce qu’elles font des efforts pour être honnêtes et vivre en évitant le mal et le faux. Bien-aimés, es-tu victime de la jalousie ? Es-tu persécuté juste parce que tu réussis mieux que d’autres ? Es-tu combattu parce que d’autres veulent te voir échouer et n’y arrivent pas ? Es-tu combattu parce que tu as choisi de suivre Jésus-Christ ? Sache qu’avant toi, les apôtres ont connu cette situation qui les même a jetés en prison. Plusieurs parmi nous subissent la calomnie, les complots, les mauvais sorts et toutes sortes de mauvaises actions parce qu’autour d’eux, certains veulent les voir échouer et être malheureux ! A tous ceux qui subissent les conséquences de la jalousie de leur entourage, à tous ceux qui sont combattus à cause de leur fidélité au Seigneur, l’Eternel nous rassure ce matin qu’il veille sur nous. 
Bien-aimé, es-tu jaloux de ton frère, ta sœur ou collègue ou amie ? As-tu calomnié ou agis de manière à nuire à quelqu’un par pure jalousie ? Es-tu le bourreau de ton frère parce qu’il veut éviter de te suivre dans tes mauvaises voies ? Saches que le Seigneur veille sur ceux qui comptent sur lui et n’approuve pas ceux qui font le mal.  
Les apôtres vont être libérés miraculeusement par un ange qui leur donnera comme instruction de continuer d’annoncer l’Evangile dans le temple. Un peu comme si la seule raison pour laquelle Dieu les avait libérés était le fait qu’ils contribuaient à l’avancement de son œuvre. On peut encore le comprendre autrement, en se disant que la seule raison pour laquelle ils seraient à l’abri des assauts des personnes malveillantes et mal intentionnées serait le fait qu’ils participent à l’œuvre de Dieu en annonçant l‘Evangile dans le temple. Bien-aimés quelle est ta contribution à l’avancement de l’œuvre de Dieu ? Quelle est ta relation personnelle à l’œuvre de Dieu ? Il est dit dans le livre de l’apocalypse Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. Ce verset souligne le fait que le témoignage chrétien c’est-à-dire ce que nous faisons concrètement pour montrer la puissance de Dieu, son amour et aussi l’action de Jésus comme Messie est une arme redoutable pour vaincre les assauts du malin et de ses agents. En d’autres termes, parler de Jésus, poser des actes concrets qui montrent notre foi comme les dons, la participation aux activités de l’Eglise, etc, sont des armes redoutables pour vaincre le malin et ses agents. Ce texte d’apocalypse montre bien que le malin passe son temps à accuser les croyants auprès de Dieu, et puisqu’aucun Homme n’est parfait, nous auront du mal à sortir indemne de ces accusations. Pour cette raison, les apôtres ont dit qu’il valait mieux obéir à Dieu qu’aux hommes car, les Hommes sont ondoyants, changeant d’avis selon le sens du vent : ami aujourd’hui, ennemi demain et partenaires après demain, adversaire le surlendemain, puis amis à nouveau quelque temps après. Par contre Dieu est fidèle, il est le meilleur rempart pour des êtres faibles comme nous, c’est pourquoi il est l’Eternel, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Comme le dit le Ps 27 Car mon père et ma mère m’abandonnent, Mais l’Eternel me recueillera ; Nous pouvons être abandonnés par tous les Hommes que nous côtoyons mais pas par l’Eternel. Nous devons chercher à lui être fidèle même si ça nous met en difficulté avec quelques personnes puisque des difficultés nous en auront toujours par contre nous ne savons pas si nous auront toujours le secours des hommes qui nous entourent. Le choix le meilleur est celui d’avoir Dieu avec nous et non contre nous. La popularité n’est pas une valeur éternelle, elle dépend des circonstances, on ne peut donc pas s’y fier. Que chacun d’entre nous se remette en question et se décide à privilégier sa relation avec Dieu. Le Seigneur Jésus a exhorté ses disciples a ne pas convoiter ce qui appartient à autrui, de plus, il a promis que si nous sommes fidèles dans les petites choses, il nous confiera de grandes. Jésus a rassuré ses disciples avant son ascension en disant : je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Que chacun de nous prenne le temps de servir Dieu car, nous pouvons comme ces apôtres être sauvés à cause de notre engagement à vivre concrètement notre foi. Ainsi, à la question la popularité ou la fidélité à Dieu, il ne fait aucun doute que nous devons choisir la fidélité à Dieu au travers de Jésus-Christ. 
 
 
Méditation du 25 Septembre au 2 Octobre 2011 : Actes 4.32-5.6 
Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété, 2 et retint une partie du prix, sa femme le sachant; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres. 3 Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ? 4 S’il n’eût pas été vendu, ne te restait-il pas? 
Une note triste dans le récit élogieux de la vie de la première communauté chrétienne : au milieu des récits exaltant la vie communautaire, la solidarité et l’entraide des premiers chrétiens, nous avons cette histoire d’un couple qui malheureusement semble très représentatif des Hommes d’aujourd’hui. Pendant que la tendance dans la première communauté chrétienne étaït à la générosité et la solidarité, Ananias et Saphira vont se démarquer de manière négative pour privilégier leurs intérêts et essayer de tromper leurs frères et sœurs dans la foi. La première communauté chrétienne avait pris comme modèle d’organisation la mise en commun des biens pour soutenir l’action évangélique et assister les personnes nécessiteuses. Ainsi, les gens se décidaient librement de vendre certains de leurs biens et d’apporter le produit de la vente à l’Eglise afin que cela serve à toute la communauté, en fonction des besoins spécifiques. Le texte précise qu’à cause de ce mode de fonctionnement, l’Eglise n’avait pas d’indigent, en d’autres termes, il n’y avait pas de personnes nécessiteuses ou encore dans le besoin. Bien-aimés, un adage bien connu chez nous ne dit-il pas que « l’union fait la force ? » Les premiers chrétiens l’ont expérimenté car, la vie en communauté de manière franche et sincère a ceci de bénéfique qu’elle procure aide et soutien de toutes sortes : matérielle (finances, objets de toutes sortes), morale (amitié, soutien) et spirituelle (faveurs et bénédictions Divines). Cette forme de vie n’était possible que grâce à la volonté des membres de partager leurs biens d’une part et d’autre part grâces à leur sensibilité aux besoins des autres, de ceux qu’ils côtoyaient. Cette attitude nous oblige à l’introspection : comment vivons-nous en communauté que ce soit en famille, avec le voisinage, avec notre équipe de travail, notre association, notre Eglise, etc ? Sommes-nous intéressés par le bien-être de ceux qui nous entourent ? Sommes-nous motivés à partager ce que nous avons reçu de Dieu ? Sommes-nous indifférents à la souffrance et aux réalités de ceux qui nous entourent ? Ne sommes-nous préoccupés que par ce qui nous concerne ? Le texte de méditation de ce jour nous rappelle que la fraternité et la solidarité sont le meilleur moyen de lutter contre l’indigence qu’elle soit matérielle ou spirituelle mais aussi, que c’est le modèle de vie que le Seigneur agrée. Il est vrai que unité et solidarité ne peuvent être entretenues que si les membres de la communauté ou du groupe sont sincères entre eux ou au moins regardent dans la même direction et se soucient du bien être commun. Ananias et Saphira sont le prototype de ceux qui vivent avec les autres juste pour profiter d’eux, les exploitants pour leurs propres intérêts. En effet, leur soi-disant offrande semble avoir d’autres motivation et objectifs que la participation à la solidarité et à la vie de groupe. Leur don intervient juste après celui d’un certain Joseph, qui avait vendu sa propriété et avait tout apporté aux pieds des apôtres. Il est possible que ce Joseph ait été apprécié pour ce don, et que cela ait pu produire admiration et envie de la part de ses frères dans la foi dont Ananias et Saphira. Il faut souligner que si Joseph avait vendu son terrain, il ne se retrouvait par pour autant dans l’indigence ou dans le besoin : il avait vendu ce qu’il pouvait vendre pour aider ses frères et continuer lui-même de vivre décemment comme le dit Paul La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas. Car il s’agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres. Anannias et Saphira semblent avoir voulu agir par mimétisme, sans disposer des moyens de leur action, raison pour laquelle, ils vendent le terrain et gardent une part pour eux et vont déclarer l’autre part comme offrande volontaire à l’Eglise. Parmi nous, plusieurs personnes vivent dans la comparaison et le désir de paraître ce qu’ils ne sont pas aux yeux des autres. Nous sommes interpellés par cette scène et nous devons nous résoudre à vivre non pour paraître mais pour être ; Nous devons chercher à savoir pourquoi nous devons faire faire telle ou telle chose ou poser tel acte ou ne pas le poser ; Nous devons chercher à savoir le bien fondé de notre présence dans un groupe. Bien-aimés, nous devons assumer notre statut et nos choix. 
En fait c’est surtout l’égoïsme qui a fait en sorte qu’en vendant le terrain, ils aient pensé à garder pour eux une part de la vente et déclarer à l’Eglise une fausse somme. Cette forfaiture était censée les gratifier de plusieurs bénéfices : l’argent de la vente d’une part et les honneurs liés à la reconnaissance de leurs frères et sœurs dans la foi d’autre part. Plusieurs parmi nous trompent leurs compagnons en leur faisant croire qu’ils sont bien disposés à leur égard alors que ce n’est pas toujours vrai. Anannias et Saphira illustrent bien tous ceux qui ne veulent pas que les autres vivent mieux au travers d’eux ; ils ne veulent pas que d’autres puissent bénéficier de leur soutien ; ils ne veulent pas partager ; mais ils veulent avoir les bénéfices de ceux qui partagent ; ils veulent avoir le meilleur pour eux tout seuls ; ils souffrent de voir d’autres heureux même par leur canal. Chacun de nous doit réfléchir à ses dispositions intérieures vis-à-vis de ceux qui l’entourent : es-tu disposé à participer au bien-être d’autrui ? Ou alors veux-tu le meilleur de la vie pour toi de manière exclusive ? 
L’égoïsme et le désir de paraître sans être sont suicidaire : si la mort physique n’est pas toujours au rendez-vous, il y a une mort symbolique. Ceux qui sont égoïste finissent par faire du surplace. La mort est la cessation de vie ou la l’arrêt du mouvement. Plusieurs parmi nous stagnent dans leur vie parce que ne se soucient que d’eux-mêmes refusant de bénéficier des bienfaits du donner et du recevoir. Aider, assister partager sont des notions qui concrètement sont des investissements sûr : le livre des Proverbes déclare : celui qui donne au pauvre prête à l’Eternel qui le lui rendra. Il est question de celui qui aide, assiste participe au bien être d’autrui ; cette aide est une épargne dans le royaume de Dieu, utilisable au moment opportun. Le Seigneur Jésus en expliquant les mystères du royaume a insisté sur ce principe de charité comme élément déterminant lors du jugement dernier. Le Seigneur Jésus dit que lors du jugement dernier, l’Eternel Dieu dira : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. 35 Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli; 36 j’étais nu, et vous m’avez vêtu; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger; Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. 
La conséquence des mauvais plans d’Ananias et Saphira a été la mort. En effet, ils n’étaient pas obligés de vendre leur terrain, ; ils n’étaient pas obligés de venir déposer à l’Eglise le montant de la vente et de déclarer un faux montant. Ils ont agi librement dans l’intention de tromper leurs frères et sœurs. Bien-aimés plusieurs parmi nous rencontrent des blocages dans leurs vies parce qu’ils sacrifient l’intérêt du groupe pour leurs intérêts personnels ; plusieurs manquent de sincérité vis-à-vis de leurs entourage et ne sont pas bénis. La Bible promet toutes sortes de bénédiction aux communautés fraternelles (Ps 133); N’imitons pas Ananias et Saphira ! Soyons plus soucieux du bien-être de ceux qui nous entourent et participons plus activement à la vie des groupes dans lesquels nous sommes impliqués que ce soit la famille, les collègues de travail, le voisinage, une association, etc 
 
Méditation du 18 au 25 Septembre 2011 : Actes 3.1-9 
Alors Pierre lui dit: Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. 7 Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes; 8 d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu. 
Quelle peut être la valeur de la foi chrétienne ? Question pertinente pour les chrétiens et les non chrétiens à l’heure où nous sommes dans une société où la logique de confrontations de puissance est d’actualité. La foi en Christ a-t-elle plus de valeur que l’argent ou une position influente dans la société ? En d’autres termes, être chrétien suffit-il pour réaliser ses objectifs ou faut-il y ajouter autre chose ? 
Le texte que nous méditons nous donne une réponse claire à ces différentes préoccupations. Un mendiant, boiteux de naissance, qui souhaitait obtenir de la part des passants quelques pièces d’argent pour subvenir à ses besoins rencontre Pierre, apôtre de Jésus-Christ et comme à l’accoutumée, il lui demande de l’argent. La réponse de l’apôtre Pierre est surprenante : je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai-je te le donne. Cette première partie de la réponse de Pierre mérite un peu d’attention de notre part car, il reconnaît lui-même que bien que n’ayant pas de possessions matérielles, il n’en pas moins capable d’apporter de l’aide à ce mendiant. Bien-aimés, plusieurs parmi nous veulent ou viennent à Christ en voulant résoudre des signes ou aspects d’un problème au lieu de résoudre l’essentiel : la cause. Ce boiteux était mendiant parce qu’il ne pouvait pas travailler en raison de son infirmité. Il se disait que la seule solution pour lui était de demander l’aumône et on peut même supposer qu’il avait essayé sans succès de trouver la guérison. Bien-aimé, ce boiteux nous interpelle à regarder à la cause réelle de nos difficultés pour solliciter l’aide de Dieu. La situation de ce mendiant illustre bien celle de chacun de nous car, nous chacun en ce qui le concerne nécessiteux dans un domaine précis de nos vies : matériel, sécurité physique, affection, réalisation personnelle, épanouissement, etc. De plus nous sommes souvent handicapés soit par notre propre nature ou notre caractère (colérique, dépensier, impatient, etc), nos origines (riches ou pauvres, noir ou blanc), l’environnement dans lequel nous vivons (une société corrompue par exemple), les personnes que nous côtoyons (jalousie, envie, concurrence, etc), etc. Ce mendiant nous permet de comprendre que si nous sommes dans une situation de manque, d’incapacité ou de quête, nous devons regarder à ce qui peut nous permettre d’aller au-delà de notre besoin de manière durable et ne pas nous focaliser sur les aides ou le soutien matériel et ponctuel que nous pouvons obtenir ça et là. L’argent n’est pas toujours le remède à tous nos maux ; plusieurs parmi nous vivent dans l’illusion qu’ils doivent se comporter en mendiant, or, le Seigneur peut nous offrir plus que nous ne l’envisageons. Pierre, nous permet de comprendre que sans argent, Dieu peut transformer une vie de foi. Le terme traduit par « avoir » dans l’expression « je n’ai ni argent, ni or »signifie aussi être, avoir, vivre, posséder, rempli, se trouver, à portée de main. Il est à la fois question de possession et de situation réelle. Il s’agit de ce qu’on a en main ou de la position qu’on occupe dans la société. En effet, plusieurs de nos contemporains sont convaincus que sans argent et sans or, en d’autres termes sans possessions ou soutien matériels et financiers, il leur est impossible de réaliser quoique ce soit. Résultat, c’est la course de vitesse et certains sont obligés de voler, tuer, mentir, ou pactiser avec le diable pour avoir un peu d’argent et espérer être considérés dans notre société. Or, Pierre sans avoir tout cela, utilise sa foi comme quelque chose de bien plus grande valeur pour apporter la guérison et résoudre ainsi le problème à sa source. La valeur de la foi est supérieure à celle des possessions matérielles car elle apporte à l’Homme un bien être complet. 
Bien-aimés, ce texte nous interpelle à regarder notre foi autrement : la considérer comme la source de tous bien au lieu de la considérer comme la consommatrice de toutes nos ressources (temps, argent, envies, etc). Pour la plupart d’entre nous la foi demande juste à être consommée : lire la bible, prier, aller à l’Eglise, donner l’offrande, aider, bien se comporter, fuir le mal, etc au point où elle semble agacer plus d’un chrétien. Or l’apôtre Pierre la considère comme une richesse infinie, une matière première, un vecteur de production de bien-être capable de résoudre les problèmes à leur source et non de manière superficielle ou ponctuelle. La foi demande donc à être expérimentée, mise en action et le Seigneur Jésus dira d’ailleurs que Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ. Pierre, pour toutes ces raisons a considéré sa foi comme un bien précieux capable d’aider bine plus que de l’argent ou de l’or. Le verbe traduit par ce que j’ai signifie : avoir, c’est-à-dire tenir, (tenir) à la main (dans le sens du port), avoir possession d’un esprit (émotion, agitation), considérer comme détenir, posséder, être fermement joint à une personne ou une chose. Pierre parle de la foi qu’il a dans le cœur, conviction que Jésus est le Fils de Dieu ; il parle de son attachement à l’eouvre de Dieu, de son engagement à servir Dieu mais surtout de la relation personnelle qu’il a avec Jésus. Nous sommes interpellés : quel est notre relation véritable avec le Seigneur Jésus ? Considérons-nous notre foi comme un bien précieux ? 
Méditation du 28 Août au 4 Septembre 2011 : Matthieu 9.27-31 
Etant parti de là, Jésus fut suivi par deux aveugles, qui criaient: Aie pitié de nous, Fils de David! Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit: Croyez-vous que je puisse faire cela? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils 
Croyez-vous que je puisse faire cela? Question surprenante de la part de Jésus surtout lorsqu’on sait que secourir des personnes en détresse et faire des miracles figuraient en bonne place parmi ses occupations quotidiennes. Le verbe traduit par croire dans « croyez-vous » signifie aussi : penser être vrai, être persuadé de, placer sa confiance en Dieu. Ce verbe est utilisé dans le Nouveau Testament pour exprimer la conviction et la confiance auxquelles un homme est poussé par une certaine force intérieure .En fait cette question signifie que le Seigneur Jésus veut savoir si ces deux aveugles ont une conviction profonde de ce qu’ll (Jésus) était capable de les guérir. Cette question nous ramène à une réalité importante dans l’action miraculeuse de Dieu dans notre univers car, nous sommes obligés de nous rendre compte que Dieu veut nous associer à la réalisation du miracle qu’il va réaliser dans notre vie. En d’autres termes, chacun de nous est interpellé à participer par sa foi à l’action de Dieu dans sa vie. La foi est le moyen par lequel nous ouvrons à l’action de l’Esprit-Saint les portes des divers aspects de chacune de nos vies, puisque nous sommes libres de faire recours à Dieu ou à une autre puissance. En d’autres termes quand par la foi, je place un domaine de vie entre les mains de Dieu par la prière, j’ouvre au bras fort et puissant de l’Eternel la porte de ce domaine de ma vie. Alors pourquoi Jésus pose-t-il cette question : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Le Seigneur Jésus à cette époque était tellement simple dans son apparence et dans son enseignement que certains avaient du mal à lui donner du crédit, dans un monde où les démonstrations de force et l’autoglorification semblaient indispensables. En effet, le peuple juif était sous la domination romaine et subissait toutes sortes d’humiliations car les romains étaient des païens. Ils avaient placés à la tête du peuple des personnes qui n’avaient pour seule mission que de servir leurs intérêts. La fierté juive se trouvait mise à mal car pour les juifs qui se considéraient comme le peuple élu du Dieu, vivre et être dominé par des païens étaient signe de l’abandon de Dieu et de l’humiliation du peuple. Les juifs avaient besoin d’un miracle pour sortir de cette situation parce que l’empire romain était à l’époque l’un des plus puissants au monde sur les plans militaire, économique et technologique. Jésus dans cette ambiance de frustration générale avait annoncé être le Messie envoyé par Dieu mais il était trop simple : né d’une famille modeste, habillé simplement, enseignant dans les rues, marchant avec des personnes de condition modeste, refusant la publicité ou le culte de la personnalité, etc Il n’avait rien de l’apparence d’un Libérateur puissant ! Les chefs religieux habitués au culte des apparences et de l’exhibitionnisme mettaient en doute son statut de Messie. Aujourd’hui, plusieurs parmi nous attribuent de la puissance à ce qui fait du bruit, du spectacle, du folklore. Plusieurs personnes ne s’imaginent pas que prier et lire la Bible peuvent suffire pour réaliser des prodiges, il faut qu’on y ajoute un peu de spectacle, de magie, bref, des choses compliquées ! Par exemple, plusieurs parmi nous trouverait puissant un pasteur qui prierait avec des bougies noires, crierait pendant ses prières ou proposerait des jeûnes de 80 jours à un pasteur qui leur enseignerait d’abord la Parole de Dieu en les exhortant à avoir la foi, à faire confiance à Dieu. Résultat, plusieurs personnes exploitent le désir de spectacle des incrédules et créent ça et là des cliniques spirituelles et autres boutiques de miracles qui divisent les familles et puisent tout les revenus des personnes en détresse. De même, Jésus était conscient de ce que, dans la foule de ceux qui le suivaient, il y avait à la fois les convaincus qui avaient fait l’expérience de la rencontre avec Jésus et avaient expérimenté sa puissance ; les curieux qui ayant entendu parler de ses miracles, voulaient profiter du spectacle gratuit ; les sceptiques qui attendaient de voir à quels moments il serait dévoilé que Jésus n’était pas le Messie ; les désœuvrés qui le suivaient parce qu’ils n’avaient rien de mieux à faire ; les jaloux qui attendaient juste une occasion pour le faire disparaître ; les prudents qui préféraient essayer aussi avec Jésus tout en comptant sur d’autres forces, en se disant qu’il valait mieux avoir de l’aide de plusieurs sources ; bref tous ceux qui le suivaient n’avaient pas les mêmes motivations. Cette question de Jésus est donc posée pour que ces aveugles se déterminent par rapport à la foule. En d’autres termes, font-ils leur requête juste pour essayer la puissance de Jésus parmi tant d’autres possibilités ou sont-ils convaincus que sans Jésus, ils ne peuvent pas guérir ? Croyez-vous que je puisse faire cela ? est le thème de notre prédication de ce dimanche. 
Bien-aimés, aujourd’hui encore le Seigneur nous pose cette question : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Car, de nos jours les chrétiens ont plusieurs affinités et appartenances spirituelles. Parmi nous, les motivations à suivre le Christ sont diverses : curiosité, prudence, scepticisme, ou véritable conviction. Sachez qu’on n’essaye pas avec Jésus, on croit, on est convaincus. Les chrétiens face aux difficultés se comportent comme si la prière ou le secours de Dieu est une possibilité parmi tant d’autres. Il y a la magie, les marabouts, les fétiches, les cercles ésotériques, les totems familiaux, bref tellement de choix en matière spirituelle que parfois certains confessent Jésus et s’appuient sur d’autres forces. 
Ces aveugles criaient derrière Jésus sans obtenir dans un premier temps de réponse puisque le texte précise que ce n’est que lorsque Jésus est arrivé à la maison qu’il leur a posé cette question : croyez-vous que je puisse faire cela ? Ils criaient, voyant Jésus s’en aller : Seigneur, Fils de David, aie pitié de nous ! Ils l’avaient suivi jusqu’à ce qu’il leur adresse la parole. Quel exemple de patience et de persévérance ! Combien de fois avons-nous eu l’impression que le Seigneur nous a tourné le dos ? Combien de fois avons-nous eu l’impression qu’il est sourd à nos supplications ? Combien de fois avons-nous eu l’impression qu’il ne se soucie pas nous ? Qu’avons-nous alors fait dans ces cas-là ? Aller voir ailleurs ou nous efforcer de suivre le Christ dans la lecture de sa Parole, la Prière et la communion fraternelle ? Les aveugles qui ne voyaient pas où ils allaient suivaient Jésus, jusqu’à ce qu’il leur témoigne un peu d’attention et leur pose cette question : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Ils répondent sans hésiter à cette question à l’affirmatif :Oui. Le texte dit qu’en touchant leurs yeux, Jésus leur dit : qu’il vous soit fait selon votre foi. Le verbe « faire » dans « qu’il vous soit fait » signifie : devenir, commencer à être, arriver, être fait, terminer, accomplir, réaliser. Le Seigneur Jésus dit clairement à ses aveugles en touchant leurs yeux que le miracle qu’ils recevront , sera proportionnel à ce qu’ils croient Jésus capable de réaliser dans leur vie .En d’autres termes, si ils doutaient ils n’auraient pas été guéri ou encore, ils auraient eu une guérison partielle ou lente. Nous sommes interpellés, nous qui présentons des requêtes à Dieu : nous devons vérifier si en demandant nous sommes convaincus de la puissance et du secours de Dieu ou si nous essayons d’obtenir l’aide de Dieu parmi d’autres possibilités. En d’autres termes celui qui croit Dieu capable de l’aider n’a pas besoin lorsqu’il a déjà confié une préoccupation à Dieu d’aller confier la même préoccupation à un marabout, un féticheur, un magicien ou tout simplement s’appuyer sur d’autres forces. Il existe des pratiques incompatibles avec notre foi : invoquer les esprits de morts ; invoquer les esprits des éléments de la nature ou tout autre esprit de la nature crée par Dieu ; faire des pactes de sang avec des forces de l’univers ; bref tout ce qui nous pousse à mettre Dieu de côté pour compter sur une autre force ne peut être compatible avec notre foi. Lorsque nous le faisons, nous attristons le Saint-Esprit et c’est l’une des raisons pour lesquels des chrétiens se plaignent de ne pas être exaucés car, ils mettent la Parole de Dieu en doute en confiant leurs préoccupations à des entités spirituelles incompatibles. Dieu est jaloux de sa gloire ! 
Croyez-vous que je puisse faire cela ? 
Cette question nous interpelle à la patience et à la persévérance car, nous l’avons vu : avoir l’impression du silence ou de l’absence de Dieu ne signifie pas qu’il ne nous écoute pas mais plutôt qu’il nous demande : Crois-tu que je puisse faire cela ? Notre manière de persévérer dans la Prière, la méditation de la Parole et la communion fraternelle exprimera notre réponse. Si nous continuons de nous rapprocher de Dieu alors, il nous dira aussi : qu’il te soit fait selon ta foi !et nous pourrons alors voir le miracle s’accomplir dans notre vie. 
 
 
 
Méditation du 21 au 28 Août 2011 : Actes 19.13-20 
L’esprit malin leur répondit: Je connais Jésus, et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous? 
Ceux et celles qui vont à l’Eglise chaque dimanche et qui utilisent à tort et à travers le nom de Jésus sont-ils tous chrétiens ? Ceux celles qui sont en position de leadership dans les mouvements chrétiens sont-ils tous vraiment chrétiens ? Cette question se pose de plus avec acuité aujourd’hui car, certains leaders d’Eglises s’illustrent par des actions de divisions, de délation, de dénigrement, d’autoglorification, de pratiques magiques, divinatoires, fétichistes et spirites entre autres. Certaines personnes en se basant sur le comportement de quelques soi-disant chrétiens ont abandonné la foi chrétienne ou prônent la méfiance et même le scepticisme vis-à-vis de Jésus-Christ. Le texte que nous méditons cette semaine nous permet de comprendre qu’il est possible d’utiliser le nom de Christ sans être reconnu dans le monde spirituel comme un de ses disciples. Que signifie exactement être Chrétien ? Selon la plupart des catéchismes, un chrétien est une personne qui confesse Jésus-Christ comme son Seigneur et Sauveur. Comme Seigneur, cela signifie qu’on lui reconnaisse l’autorité sur sa vie : mes pensées et mes actes devraient être soumis à sa volonté. Cela suppose que le Christ soit mon seul recours, ma seule force spirituelle, mon seul refuge. Comme Sauveur, cela signifie que je reconnais que par sa mort sur la croix, il a expié mes fautes et m’a réconcilié avec Dieu. Cela suppose que je n’aie plus besoin d’autres rituels de purification m’engageant dans d’autres relations spirituelles. Le véritable problème dans la foi chrétienne aujourd’hui est la compréhension du verbe « confesser » car pour certains, confesser signifierai juste proclamer avec ses lèvres. Cette conception de la confession de Jésus comme Seigneur et Sauveur a été celle des sept fils de Scéva, qui étaient des exorcistes juifs et qui avaient tellement appréciés la puissance avec laquelle le nom de Jésus permettait à Paul de chasser les démons qu’ils l’ont utilisé sans s’être convertis au préalable. Les fils de Scéva devaient certainement utiliser la cabbale juive qui est une forme de magie pour chasser les démons et détruire toutes sortes de maléfices. Ils avaient dù constater les limites de leur art magique par rapport à la puissance illimitée du nom de Jésus qu’ils ont pris sur eux de chasser les démons au « nom de Jésus que Paul prêchait ». Mal leur en a pris car, le démon leur a posé cette question : Je connais Jésus, et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous? 
Cette question pertinente sera l’objet de notre méditation de la semaine : Je connais Jésus, et je sais qui est PauMéditation du 02 au 09 Octobre 2011 : Actes 5.17-30 
Après qu’ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes: Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme! Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. 
La popularité ou la fidélité à Dieu ? Tel est le thème de notre méditation de ce dimanche. Cette question est aussi le dilemme de chaque croyant actuellement ! En effet, les Hommes ont tellement besoin d’être appréciés qu’ils sont prêts à tout pour ne pas perdre ou pour gagner l’estime de leur entourage. Etre populaire, c’est être apprécié par les Hommes à tort ou à raison. Rechercher la popularité c’est rechercher l’appréciation, les applaudissements, les félicitations des Hommes même lorsqu’on ne les mérite pas. Ainsi, rechercher la popularité peut conduire à poser toutes sortes d’actes contre nature : mentir, voler, pratiquer la magie, le fétichisme et autres. Par contre être fidèle à Dieu, c’est chercher à être agréable à Dieu par la mise en pratique de sa Parole notamment par la foi en Jésus-Christ et la pratique de ce qui est bien et agréable aux yeux de Dieu : aider, donner, assister, bref faire du bien et fuir le mal. Ces deux notions ont souvent tendance à s’opposer car, parfois dans un monde corrompu, aimant la fausseté, le clanisme, le copinage, le laxisme, la médiocrité et la paresse, chercher à plaire à Dieu ou chercher à servir Dieu dérange ceux qui veulent continuer dans leurs mauvaises actions et dans leur paresse. Que faire alors lorsque vivre sa foi dérange les autres autour de soi ? Que faire alors si pratiquer le bien et la justice met certaines personnes en difficulté ? Dois-je faire des compromis pour ne pas perdre l’estime de ceux qui m’entourent ou dois-je rester fidèle au Seigneur et faire sa volonté ? Question délicate à laquelle tous les chrétiens sont confrontés chaque jour. 
Bien-aimés, les apôtres ont été confrontés aux mêmes réalités lorsqu’il leur avait été défendu par le sanhédrin de prêcher l’Evangile du salut en Jésus-Christ. Le sanhédrin était la haute juridiction juive composé de 71 responsables du peuple juifs et chargés de délibérer sur les questions importantes de la nation. C’était la juridiction similaire à la cour suprême aujourd’hui mais aussi, c’était la juridiction compétente pour diriger chaque ville, une sorte de conseil municipal. Il existait un sanhédrin national pour tout le peuple et des sanhédrins locaux pour chaque circonscription. Le sanhédrin représente tout ce qui existe comme autorité humaine et terrestre. Les apôtres remportaient un succès immense : La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs; et tous étaient guéris. Ce succès dérangeait ceux des chefs religieux qui avaient été choisis par Dieu et qui ne faisaient pas leur travail de manière agréable à Dieu, au point où , le sanhédrin avait interdit aux apôtres de prêcher Jésus le Messie ressuscité. Les chefs religieux de l’époque étaient corrompus et hypocrites, préférant les premières places, l’apparence à la véritable piété. Ils recherchaient sans cesse l’approbation des Hommes mais pas celle de Dieu. Résultat, leur ministère ne produisait pas de fruit contrairement à celui des apôtres qui était la manifestation de la gloire de Dieu. La jalousie va pousser les chefs religieux à poser des mauvaises actions : Cependant le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, savoir le parti des sadducéens, se levèrent, remplis de jalousie, mirent les mains sur les apôtres, et les jetèrent dans la prison publique. La jalousie est un sentiment d'envie à l'égard de quelqu'un qui possède ce que l'on n'a pas ou ce que l'on voudraita avoir. Cela s'accompagne souvent d'hostilité et de dépit.. Elle produit alors toutes sortes de sentiments négatifs qui vont entraîner de mauvaises actions par exemple, les chefs religieux ont abusé de leur pouvoir en jetant les apôtres en prison, après leur avoir défendu de servir Dieu. Dans ce monde où les forces occultes prennent de plus en plus de place, plusieurs chrétiens sont persécutés pour leur foi. D’autres le sont parce qu’elles font des efforts pour être honnêtes et vivre en évitant le mal et le faux. Bien-aimés, es-tu victime de la jalousie ? Es-tu persécuté juste parce que tu réussis mieux que d’autres ? Es-tu combattu parce que d’autres veulent te voir échouer et n’y arrivent pas ? Es-tu combattu parce que tu as choisi de suivre Jésus-Christ ? Sache qu’avant toi, les apôtres ont connu cette situation qui les même a jetés en prison. Plusieurs parmi nous subissent la calomnie, les complots, les mauvais sorts et toutes sortes de mauvaises actions parce qu’autour d’eux, certains veulent les voir échouer et être malheureux ! A tous ceux qui subissent les conséquences de la jalousie de leur entourage, à tous ceux qui sont combattus à cause de leur fidélité au Seigneur, l’Eternel nous rassure ce matin qu’il veille sur nous. 
Bien-aimé, es-tu jaloux de ton frère, ta sœur ou collègue ou amie ? As-tu calomnié ou agis de manière à nuire à quelqu’un par pure jalousie ? Es-tu le bourreau de ton frère parce qu’il veut éviter de te suivre dans tes mauvaises voies ? Saches que le Seigneur veille sur ceux qui comptent sur lui et n’approuve pas ceux qui font le mal.  
Les apôtres vont être libérés miraculeusement par un ange qui leur donnera comme instruction de continuer d’annoncer l’Evangile dans le temple. Un peu comme si la seule raison pour laquelle Dieu les avait libérés était le fait qu’ils contribuaient à l’avancement de son œuvre. On peut encore le comprendre autrement, en se disant que la seule raison pour laquelle ils seraient à l’abri des assauts des personnes malveillantes et mal intentionnées serait le fait qu’ils participent à l’œuvre de Dieu en annonçant l‘Evangile dans le temple. Bien-aimés quelle est ta contribution à l’avancement de l’œuvre de Dieu ? Quelle est ta relation personnelle à l’œuvre de Dieu ? Il est dit dans le livre de l’apocalypse Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. Ce verset souligne le fait que le témoignage chrétien c’est-à-dire ce que nous faisons concrètement pour montrer la puissance de Dieu, son amour et aussi l’action de Jésus comme Messie est une arme redoutable pour vaincre les assauts du malin et de ses agents. En d’autres termes, parler de Jésus, poser des actes concrets qui montrent notre foi comme les dons, la participation aux activités de l’Eglise, etc, sont des armes redoutables pour vaincre le malin et ses agents. Ce texte d’apocalypse montre bien que le malin passe son temps à accuser les croyants auprès de Dieu, et puisqu’aucun Homme n’est parfait, nous auront du mal à sortir indemne de ces accusations. Pour cette raison, les apôtres ont dit qu’il valait mieux obéir à Dieu qu’aux hommes car, les Hommes sont ondoyants, changeant d’avis selon le sens du vent : ami aujourd’hui, ennemi demain et partenaires après demain, adversaire le surlendemain, puis amis à nouveau quelque temps après. Par contre Dieu est fidèle, il est le meilleur rempart pour des êtres faibles comme nous, c’est pourquoi il est l’Eternel, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Comme le dit le Ps 27 Car mon père et ma mère m’abandonnent, Mais l’Eternel me recueillera ; Nous pouvons être abandonnés par tous les Hommes que nous côtoyons mais pas par l’Eternel. Nous devons chercher à lui être fidèle même si ça nous met en difficulté avec quelques personnes puisque des difficultés nous en auront toujours par contre nous ne savons pas si nous auront toujours le secours des hommes qui nous entourent. Le choix le meilleur est celui d’avoir Dieu avec nous et non contre nous. La popularité n’est pas une valeur éternelle, elle dépend des circonstances, on ne peut donc pas s’y fier. Que chacun d’entre nous se remette en question et se décide à privilégier sa relation avec Dieu. Le Seigneur Jésus a exhorté ses disciples a ne pas convoiter ce qui appartient à autrui, de plus, il a promis que si nous sommes fidèles dans les petites choses, il nous confiera de grandes. Jésus a rassuré ses disciples avant son ascension en disant : je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Que chacun de nous prenne le temps de servir Dieu car, nous pouvons comme ces apôtres être sauvés à cause de notre engagement à vivre concrètement notre foi. Ainsi, à la question la popularité ou la fidélité à Dieu, il ne fait aucun doute que nous devons choisir la fidélité à Dieu au travers de Jésus-Christ. 
 
 

 

(c) JEAN PATRICK NKOLO FANGA - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 29.11.2011
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