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Phénomènes surnaturels et paranormaux

LES PHENOMENES SURNATURELS DANS L’EGLISE AUJOURD’HUI 
Introduction 
L’Eglise dans la ville de Yaoundé est marquée aujourd’hui par une publicité sur les phénomènes surnaturels plus précisément sur les miracles ; il semble qu’il existe une sorte de rivalité ou concurrence ; la meilleure Eglise semble être celle dans laquelle on retrouve le plus de surnaturel : guérisons, miracles, prophétie, etc La ville est régulièrement rempli d’affiches de pasteurs qui annoncent des croisades, des campagnes de miracles, de guérisons et de prophéties. Plusieurs chaînes de télévision naissent et présentent des Eglises dans lesquelles l’activité principale semble être le miracle, le surnaturel. Cette situation peut semer la confusion dans les esprits de nos chrétiens au point où, dans une de nos paroisses, une chrétienne m’a posée la question suivante : pourquoi dans l’EPC, les gens ne parlent pas en langue ? N’est ce pas le signe de l’absence du Saint-Esprit dans nos communautés ? 
La présence du Saint-Esprit se mesure-t-elle seulement aux miracles ? Les phénomènes surnaturels observés dans nos Eglises sont-ils toujours la manifestation de l’Esprit de Dieu ? Surtout que pour nous les africains, dans les couvents des guérisseurs traditionnels, les mêmes manifestations ont souvent lieu :prédiction, parler en langues étranges, guérisons miraculeuses, etc… 
Comment discerner la présence de Dieu dans les phénomènes surnaturels ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre dans cet exposé en utilisant la méthode empirico-herméneutique dans l’esprit de la méthode des trois E de Laurent Gagnebin.  
- Dans un premier temps, une brève définition des termes, 
- Puis l’observation d’un cas pratique  
- En troisième lieu, l’approche des sciences humaines : parapsychologie et anthropologie 
- Enfin le référentiel théologico-biblique, 
Notre cadre d’étude sera celui des Eglises de l’EPC installées dans la ville de yaoundé 
I/ Définition des concepts 
A/ Phénomènes surnaturels 
Un phénomène est ce qui est perçu en conscience et dont l'origine se situe dans la nature ou dans le domaine du mental. Tous les phénomènes ne sont pas perçus en pleine connaissance, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas forcément remarqués ; il est donc du ressort de la science de dégager la limite entre le rationnel et l'irrationnel dans la perception ou l'absence de perception d'un phénomène. 
Dans le langage courant, ce vocable désigne surtout l’élément matériel d’un fait empirique, d’une expérience observable. Il peut être alors l'objet d'expérience scientifique. 

Il y a donc aujourd'hui une prise de conscience que les phénomènes présents dans la nature ne sont pas tous explicables rationnellement[réf. nécessaire]. On découvre qu'il existe une réalité “indépendante”, c’est-à-dire qui ne peut être appréhendée en l’état actuel de nos outils d’observation sensibles et conceptuels. 
Définitions philosophiques[modifier] 
Kant oppose le phénomène au noumène : les phénomènes constituent le monde tel que nous le percevons, et révèlent un monde dont l'existence est au contraire indépendante de notre expérience, la chose en soi. Cette conception est celle de Platon (mythe de la caverne), et s'oppose à l'empirisme de Berkeley et de Hume. 
Husserl repart de la tradition empirique pour fonder la phénoménologie. Bohr utilise le concept de phénomène de préférence au fait pour souligner l'importance de l'observateur. 
En général on comprend par "surnaturel" tout ce qui se situe dans le monde invisible des esprits, le domaine du miraculeux, les manifestations qui échappent au pouvoir et au contrôle de la nature. Cela concerne le royaume de Dieu, mais aussi le monde des ténèbres de l'activité de Satan et des démons : l'occultisme, la magie, la sorcellerie, la divination, etc. 
Dans ce travail, il sera question de faire la différence entre ce qui est divin ou ce qui est diabolique, de ce qui est surnaturel et ce qui est le produit du psychisme humain. 
Lorsque nous parlons de surnaturel, nous pensons aux manifestations qui se situent dans une autre dimension que celle des lois naturelles qui régissent notre monde, même si ces dernières ne sont pas toujours visibles. 
Voici la définition du dictionnaire : 
surnaturel : ce qui ne peut pas être expliqué par les lois naturelles, qui dépasse l'expérience humaine, qui échappe aux lois naturelles. 
Par extension : ce qui échappe à l'analyse, ce qui est "extraordinaire". 
Par ce dernier terme nous rejoignons la définition biblique du mot miracle : 
Le N.T. désigne les miracles par les mots  
a) dunameis = "puissances", 
b) terata = "prodiges, actes étonnants", 
c) semeia,= "signes" 
Le miracle est une intervention surnaturelle d'une origine extérieure qui intervient dans le domaine naturel en bouleversant sa logique et ses lois. 
Il est courant d'entendre dire d'une chose ou d'un événement inexplicable ou extraordinaire : c'est un miracle, bien que ce ne soit pas toujours, ni même presque jamais le cas. Le miracle se situe dans la dimension du surnaturel. 
 
B/ Eglise 
Nous prendrons la définition de notre catéchisme : ensemble de tous ceux qui croient ou confessent Jésus comme leur Seigneur et Sauveur avec leurs enfants. L’Eglise est visible par ses temples, commautés, actions. On distingue aujourd’hui plusieurs confessions chrétiennes : 
- Catholiques romains, orthodoxes 
- Protestants ou issues de la tradition Réformée 
- Pentecôtiste ou Evangéliques 
Mouvement à forte composante émotionnelle, le piétisme peut être considéré comme une réaction contre les tendances « mondaines » que manifesta le protestantisme à partir du xviie siècle (Ernst Troeltsch) et contre le fait que les découvertes religieuses opérées par les réformateurs ne faisaient plus l'objet que d'un acquiescement de nature principalement intellectuelle. Karl Barth, notamment, a mis l'accent sur ce second aspect du piétisme ; la découverte de Luther avait été celle de la certitude personnelle du salut, fondée sur un élément « objectif » : Jésus-Christ, tel que l'avait prêché l'Église des premiers siècles ; l'orthodoxie luthérienne ayant, dans une certaine mesure, donné la préférence au fondement objectif, le piétisme a voulu, face à un tel rétrécissement, retrouver l'élément personnel.  
Le piétisme est un grand mouvement religieux né en Allemagne au XVIIème siècle. Philipp Jakob Spener en était un des principaux instigateurs. 
(Dès cette époque des tendances piétistes se sont aussi manifestées dans les Eglises non-conformistes outre-Manche ; le méthodisme de Wesley se rapproche beaucoup du piétisme.)  
Le terme "piétisme" vient de la racine latine "pietas" qui a donné le mot "piété". La piétié est un sentiment de dévotion, d'amour et de respect à l'égard de Dieu.Le courant du piétisme reprochait à l'orthodoxie protestante de l'époque de faire de la religion un ensemble de confessions de foi dans lesquelles la piété et la sensibilité personnelle du croyant n'avait pas de place. Le piétisme donna un élan nouveau à l'Eglise en proposant une approche de l'Ecriture simple et personnelle. Il eut la volonté de mettre en valeur les oeuvres issues de la foi. 
La conception piétiste a entraîné la fragmentation de la théologie en disciplines pratiques et théoriques. Ce mouvement a aussi pour visée, la promotion d’ une théologie capable de provoquer une renaissance de la communauté et un renouveau spirituel du ministère pastoral, en accordant une place importante au sacerdoce universel. 
CAS PRATIQUE 
Transes, parler une langue étrange pendant une simple prière ; justification : baptême de l’esprit dans une chapelle de l’EPC et reception d’un don particulier. 
Pourquoi manque d’harmonie entre deux chrétiens censés être habités du même esprit ? 
II/ Les sciences humaines et les phénomènes surnaturels 
Au moment de la révolution scientifique et industrielle, Victor Hugo s’intéressait aux phénomènes paranormaux. Il eut cette formule : «Si la science ne veut pas de ces faits, l’ignorance les prendra…». Il ne suffit donc pas de nier quelque chose pour affirmer qu’il s’agit de balivernes. 
Longtemps relégué dans le domaine de la superstition, voire de la supercherie, le paranormal tend à attirer l’attention de certains scientifiques au point de lui consacrer des recherches. Ainsi, l’ex astronaute Edgard Mittchell a fondé aux États-Unis l’Institute of Noetic Sciences. Celui-ci finance notamment des travaux sur les effets de la prière, afin de cerner la relation entre l’esprit et la matière. On a coutume d’appeler parapsychologie cette forme d’investigation scientifique. La France, héritière d’un cartésianisme pas toujours bien intégré, inspire à Mario Varvoglis, Président de l’I.M.I. (Institut Métapsychique International), cette formulation : La parapsychologie est rejetée pour sa parenté avec le surnaturel, donc avec la foi. C’est absurde car la parapsychologie scientifique cherche précisément à sortir du miraculeux, au sens où celui-ci ne serait pas surnaturel mais simplement humain… Il s’agit en fait, ajoute-t-il, d’une approche rationnelle plutôt que rationaliste. Il est même jusqu’au docteur Philippe Wallon*, psychiatre, qui affirme quele paranormal, héritier selon lui de la sorcellerie, présente des aspects singulièrement novateurs et porteurs d’ouvertures scientifiques, même au niveau des théories fondamentales. 
 
La parapsychologie, jeune discipline dont on peut situer l’origine vers 1882 (fondation de la Society for Psychical Research) ou vers 1930 (son entrée dans un laboratoire de recherche), tente d’émerger de la "nébuleuse du paranormal" en invoquant ses méthodes scientifiques et en définissant restrictivement son objet d’étude. 
Traditionnellement, le paranormal recouvre l’ensemble des énigmes scientifiques se rapportant à des phénomènes rares et étonnants, dont les phénomènes parapsychologiques ne sont qu’un sous-ensemble. Il n’existe pas encore actuellement de consensus absolu sur la manière d’énoncer les spécificités de la parapsychologie, mais on peut avancer la définition suivante, très générale : 
La parapsychologie est l’étude rationnelle, approfondie, et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables en l’état actuel de nos connaissances scientifiques, et mettant en jeu le psychisme et son interaction avec l’environnement. 
Au cours du temps, plusieurs dénominations et définitions successives ont été utilisées, qui mettaient respectivement l’accent sur tel ou tel aspect des phénomènes, et qui souvent contenaient des hypothèses implicites. 
En premier lieu, l’appellation "métapsychique" a été proposée par Charles Richet pour désigner "l’étude des phénomènes mécaniques ou psychologiques dus à des forces qui semblent intelligentes ou à des puissances inconnues latentes dans l’intelligence humaine". 
En 1889, Max Dessoir forge le terme "parapsychologie" pour spécifier "toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques". 
Pour J.B Rhine, qui le premier a introduit la parapsychologie dans le milieu universitaire, la parapsychologie est simplement l’"étude des phénomènes paranormaux", c’est-à-dire la télépathie,la clairvoyance, la précognition, et la psychokinèse. 
Les phénomènes étudiés par la parapsychologie 
 
Bien que, historiquement, de très nombreuses typologies aient été proposées, on peut dire qu’actuellement, les phénomènes étudiés par la parapsychologie se répartissent en deux grandes catégories : les perceptions extra-sensorielles et la psychokinèse. 
Les perceptions extra-sensorielles 
Ce terme désigne les connaissances pouvant être acquises en dehors des contacts sensoriels habituels. 
Télépathie 
Communication directe de psyché à psyché ou "transmission de pensée". 
Clairvoyance 
Prise de connaissance directe d’un événement, d’un objet, ... en dehors des contacts sensoriels habituels. Différents phénomènes peuvent se rapporter à la clairvoyance : 
Psychométrie : clairvoyance effectuée avec le support d’un objet (ex : montre ayant appartenu à une personne) 
Autoscopie : visualisation/clairvoyance de l’intérieur de son propre corps. 
Vision à distance (ou Remote Viewing) : clairvoyance d’un lieu éloigné (le sujet peut décrire le lieu comme s’il s’y déplaçait). 
Radiesthésie : prise de connaissance d’événements ou d’objets avec l’aide d’un pendule ou d’une baguette de sourcier (découverte d’eau, ou de personnes disparues). La radiesthésie peut s’opérer soit sur le lieu de recherche, soit sur plan. 
Xénoglossie : fait de pouvoir parler (ou comprendre) une langue sans l’avoir apprise. 
Et bien sûr toutes les autres "mancies", c’est-à-dire clairvoyances effectuées à l’aide de support divers (boule de cristal, cartes, etc.). 
Précognition/ rétrocognition 
Connaissance d’événements, de lieux, d’objets ... dans le futur (Précognition) ou le passé (Rétrocognition). Evidemment laprécognition est le phénomène qui semble défier le plus notre sens commun, puisque les événements ne se sont pas encore produits au moment où le sujet en prend connaissance. 
La psychokinèse 
Psychokinèse, ou psychocinèse , ou télékinésie : action directe du psychisme sur la matière, sans contact, sans moyen physique décelable. 
Macro-PK : Psychokinèse produisant des effets directement observables à l’œil nu (torsion de métal, déplacements d’objets ...). 
Micro-PK : Psychokinèse sur des particules atomiques (par ex. dans des Générateurs d’Evénements Aléatoires) ou sur des systèmes en évolution, et produisant des effets repérables seulement par une analyse statistique qui montre que les évènements aléatoires ne se sont plus conformés exactement au hasard. Remarque : les expériences de lancés de dés sont à cheval sur les deux catégories (macro/micro). 
Bio-PK : Psychokinèse sur la matière vivante (organes malades, bactéries, plantes, cellules animales ou végétales etc...). Guérisons paranormales. 
RSPK (Recurrent Spontaneous PK) ou Poltergeist : phénomène apparaissant spontanément et de façon récurrente dans l’entourage d’une personne : raps (bruits inexplicables), déplacements ou bris d’objets, pluie de pierres, coups etc... 
Ectoplasmie : matérialisation d’une substance émanant du corps d’un sujet, et pouvant prendre des formes variées : corps humain total ou partiel, objets ou animaux ... 
Psycho-photographie : impression d’une pellicule photo par le psychisme. 
Les autres phénomènes 
ESP et PK sont les catégories les plus étudiées par les parapsychologues. Cependant, beaucoup d’autres phénomènes paranormaux peuvent faire également partie du corpus. La plupart peuvent s’expliquer en termes d’ESP et PK, bien que ces interprétations requièrent parfois des constructions intellectuelles complexes. Il ne faut pas perdre de vue que les catégories spécifiées ne sont que des grilles d’analyse établies par commodité. Certains des phénomènes suivants ont été interprétés au cours de l’histoire, soit dans un contexte religieux, soit comme indication de la survie de l’âme : 
Apparitions : perception de personnes, animaux, entités ou objets ... dans un lieu donné, alors que leur présence en ce lieu est impossible (ex : apparition de la Vierge, de personnes décédées ("fantômes"), boules lumineuses ...) 
Hantises : phénomènes liés à un lieu (souvent châteaux ou vieilles maisons) où se produisent des apparitions de fantômes et souvent des phénomènes de RS PK. 
Médiumnité : "possession" apparente d’un sujet-médium par un « esprit », lévitation de tables, coups frappés, acquisition d’information paranormale, réception de messages par « écriture automatique » etc. (considérés comme provenant d’esprits désincarnés). 
TCI (Transcommunication Instrumentale) : enregistrement sur supports audio/vidéo/photo etc ... d’images, de messages, ou de bruits paranormaux, attribués par les pratiquants à des esprits de défunts. 
Lévitation : soulèvement d’objets pesants ou du corps humain (souvent chez les mystiques). 
Anomalies psychosomatiques : fakirisme, marche sur le feu, stigmatisation (apparition paranormales de marques sur le corps) , inédie (survie sans alimentation), thanatose (conservation des corps après la mort) etc. : phénomènes dans lesquels les limites physiologiques du corps humain semblent repoussées. 
OBE (Out of Body Experience) : Etat de conscience dans lequel le sujet a l’impression que sa conscience est dissociée de son corps physique qu’il peut observer à distance. Pendant cette expérience il peut y avoir acquisition paranormale d’informations. 
NDE (Near Death Experiment) : Expérience se produisant essentiellement dans un état de "mort imminente", dans laquelle le sujet éprouve d’abord une OBE puis diverses sensations (passage dans un tunnel, aspiration vers une lumière, etc...), et produisant des modifications psychologiques durables. 
Hypnose (antérieurement appelée "somnambulisme") : état de très grande suggestibilité, où peuvent se produire différents phénomènes (auto/hetéro-scopie, clairvoyances, hyperesthésies, anesthésies ...) 
Synchronicités : coïncidences temporelles de deux ou plusieurs événements , physiques ou psychiques, qui ne sont pas liés causalement, mais par leur sens. 
Divinations (par l’astrologie, les runes, le Yi-King, etc...) fondées sur des relations de synchronicité. Cette liste n’est pas exhaustive et on peut remarquer que chaque contexte historico-psycho-sociologique engendre ses propres phénomènes, dont le point commun est le rapport esprit/matière inhabituel 
Explication des phénomènes surnaturels 
Certaines pratiques (jeûne, ascèse, méditation, isolation sensorielle...) ou l’emploi de certaines substances (drogues hallucinogènes en particulier...) modifient l’état de la conscience éveillée et permettent d’accéder à une " autre réalité ". Il semble qu’il y ait alors suppression des blocages cérébraux et psychiques avec la possibilité de retrouver des capacités de perception propres à notre cerveau archaïque ou à d’autres structures cérébrales. 
Les phénomènes prodigieux surviennent en majorité à des moments où la conscience du sujet s'avére modifiée. 
Le terme « états modifiés de la conscience » désigne toutes les situations au cours desquelles le seuil de veille est anormal, comme pendant le sommeil, le rêve, les hallucinations, lors des phases de conscience extrasomatique et des voyages astraux - également appelés « oobe » (expériences extracorporelles). Le sujet a l'impression que le fonctionnement habituel de sa conscience se dérègle et qu'il vit un autre rapport au monde, à lui-même, à son corps, à son identité. 
Les bouddhistes tibétains, Hindou, Chinois affirment la possibilité pour l’homme de se dédoubler et de voyager à volonté sans son corps, dans le monde matériel.  
 
Une méthode appelée « Kundalini Yoga » permet de provoquer à volonté une décorporation semblable à celle décrite au chapitre précédent... mais sans mourir. La technique demande un long entraînement et une sévère préparation. Les Yogis déconseillent l’audace qui ferait s’y essayer sans aide. 
En mettant artificiellement le cerveau en phase avec les ondes qui se développent normalement lors des expériences vécues de décorporation, Monroe (Virginie - U.S.A.) réussit à faire atteindre à ses patients des états de conscience supérieure conduisant à l’accès à d’autres réalités : clairvoyance, sortie du corps, accès à d’autres plans de réalité, modification de l’espace-temps, rencontres avec d’autres énergies, d’autres entités non incarnées... 
Bien que la glossolalie soit loin d'être un fait récent, on ne sait toujours pas comment l'expliquer. Vient-elle du subconscient ? Un saint qui prétend parler « la langue des anges » tire-t-il simplement mieux parti de la capacité d'invention que nous possédons tous ? Un médium parlant une langue qu'en principe il ne connaît pas se rappelle-t-il de paroles entendues « en fait > pendant sa vie mais oubliées au niveau conscient ? La glossolalie est-elle une sorte de transmission de pensée, le glossolaliste ayant la capacité de lire dans l'esprit de l'étranger dont il parle la langue ?  
 
 
L'état actuel des recherches ne permet pas de trancher. Quant aux explications traditionnelles, elles sont d'un tout autre ordre : croire que la glossolalie est inspirée par Dieu ou par un esprit exige la foi et ne relève plus du domaine de la science.  
Le fait de s'exprimer dans des langues inconnues, que ce soit dans le langage des esprits, des ancêtres, des dieux ou des animaux totems, est encore pratiqué par les chamans et par les sorciers de tribus primitives dans le monde entier. C'est en fait la technique de communication surnaturelle la plus répandue. 
 
A une certaine époque, on exorcisait - on les exécutait même - les chrétiens qui se mettaient à parler des langues inconnues, preuve de leur « commerce avec le diable ».  
Mais les saints qui avaient le même don n'étaient pas inquiétés, car leur sainteté suffisait à les protéger. Saint Pachomius, un abbé égyptien, prétendait parler aux anges, usant d'un alphabet mystique qu'on ne pouvait comprendre qu'en état de grâce. Hildegarde, sainte allemande (1098-1179), parlait et utilisait aussi un alphabet et une langue inconnues, qu'elle traduisit en allemand. On en a gardé des spécimens qui furent plus tard analysés et publiés : c'était un mélange d'allemand, de latin et de mauvais hébreu.  
III/ L’apport de l’anthropologie africaine 
 
Quand les sœurs ursulines de Loudun (1632-1634) furent envoûtées par leur curé, Urbain Grandier, elles se mirent à parler des langues inconnues, où l'on reconnut des éléments de latin, de grec, d'espagnol, d'italien, de turc et même de dialecte amérindien. L'hystérie des religieuses ne fait aucun doute et résultait probablement d'une grande frustration sexuelle.  
 
Dans une tribu africaine patriarcale, les esprits Zar « affligent » judicieusement les femmes. Les victimes de possession sont presque toujours de sexe féminin, de même que l'interprète, ou exorciste. Cette dernière s'adresse à l'esprit Zar dans son langage ésotérique qui ne peut être compris sans interprétation. Le 'Zar, par la bouche de la victime, exige des vêtements somptueux, des parfums et autres objets de luxe. L'exorciste transmet la demande au mari... sans oublier de se faire payer ! La malade ne recouvrera la santé que si le mari obéit à l'esprit. La maladie n'en est pas moins authentique. Le chaman tient dans sa communauté la place qu'occupaient les prêtres et les saints dans le christianisme traditionnel.  
LA CONCEPTION AFRICAINE DU MONDE  
 
La connaissance scientifique de la société africaine nécessite un premier recours à l’anthropologie. Notamment à sa capacité d’analyse des cosmogonies, qui sont chez tous les peuples des récits de la création du monde. Il est acquis que, d’après la façon dont un peuple pense le monde, de même, il se pense lui-même, ainsi que toutes ses institutions.  
La comparaison entre la conception africaine du monde et la conception abrahamique ou occidentale du monde, va servir de point de départ à notre analyse.  
 
Dans l’univers mental abrahamique la création du monde est entendue comme l’œuvre d’un Dieu Tout Puissant, Omniscient, qui préexistait au monde, puis se tient à l’extérieur du monde qu’il a créé. Mais qui aurait pu ne pas le créer d’ailleurs. Cependant une fois crée, Il dirige le monde de l’extérieur en lui imposant des lois et des décrets. Bref, dans cette conception, le Créateur est coupé de sa propre Création.  
 
A l’opposé, l’univers mental africain, conçoit Dieu, comme une énergie interne qui habite le monde et l’anime de l’intérieur. Dieu n’est pas coupé de sa propre création, mais au contraire est lié à cette Création. Dieu apparaît donc comme une fonction animatrice de l’univers. Cette force interne de l’univers, c’est la fameuse Force Vitale. On peut donc dire que la conception africaine du monde est une conception vitaliste, ou encore animiste.  
 
Alors que la conception abrahamique donne lieu à une organisation sociale uniforme et centralisée où domine un pouvoir politique fort, qui prend la place de Dieu et impose à la société des lois et des décrets pour la gouverner, la conception africaine engendre quant à elle une société plurale, dans laquelle les conflits sont résolus par la négociation, où les êtres et les groupes sociaux aspirent à l’autonomie tout en s’inscrivant dans une dynamique complémentariste c'est-à-dire communautaire. Ainsi, nous avons à faire à deux sociétés dont les logiques sociales sont à l’opposé l’une de l’autre.  
 
 
Le fait que Dieu, dans la conception africaine du monde soit lié à sa propre Création implique certaines conséquences fondamentales.  
Nous estimons que cette proximité entre Dieu et sa propre Création suscite une tension. Celle-ci se manifeste comme une volonté de la Création de s’identifier à Dieu. On peut encore interpréter cette volonté comme une aspiration au développement spirituelle. Ainsi, la structure même de la civilisation africaine impose aux membres de cette civilisation l’obligation de se développer spirituellement. C'est-à-dire, de se s’identifier à Dieu.  
 
Cette aspiration fondamentale de la civilisation africaine a donné lieu à de multiples pratiques pour y donner satisfaction le mythe, la magie, la sorcellerie, le fétichisme, ainsi que de dizaines de pratiques magico-religieuses,… et aussi, l’Initiation. Autrement dit, à l’origine, toutes ces pratiques, répondent à une même sollicitation fondamentale : l’exigence de la civilisation africaine de promouvoir le développement spirituel de ses membres.  
 
Mais toutes ces pratiques, n’atteignent pas ce but, même si elles ont toutes pour objet de manipuler et d’instrumentaliser la Force Vitale, qui dans les croyances africaines représente Dieu Lui-même.  
Le mythe bien que donnant une densité et une épaisseur symbolique à l’existence, ne remplit finalement qu’un rôle minimal et incomplet en tant que connaissance. La magie, le fétichisme et la sorcellerie, se donnent clairement pour finalité la satisfaction des désirs les plus obscurs de l’homme, ses fantasmes et même ses fantasmagories. Autrement dit, ils nourrissent et renforcent la nature inférieure de l’Homme.  
 
Seule l’Initiation est capable de donner satisfaction à l’exigence fondamentale de la civilisation africaine. En effet, elle pose clairement le problème dès le départ. Son but est de transformer l’Homme, et de le développer spirituellement.  
Quelle que soit la forme sous laquelle elle est observée, qu’elle se manifeste sous forme de rite de passage ou sous forme d’école, l’Initiation ne vise qu’un but, éveiller la Nature Supérieure de l’Homme, dont la qualité fondamentale est le désintéressement pour qu’elle supplante sa nature inférieure dont la tendance de base est l’égocentrisme. L’Initiation remplit au sein de la société africaine, la fonction de socialisation. Car, elle se présente comme une pédagogie individuelle et collective.  
 
Pour nous l’Initiation s’impose donc comme la véritable pensée de la société africaine ; son idéologie. Parce qu’elle est en congruence totale avec la structure de la civilisation africaine elle-même.  
Parce qu’elle intervient sur la structure psychique de l’Homme, pour la transformer afin de libérer les qualités supérieures qui y résident, on peut dire, que l’Initiation possède une efficacité cathartique ; elle soigne mentalement l’Homme, et déclenche le processus de son développement spirituel.  
Le résultat en est l’apparition chez l’adepte de l’Initiation, d’une mentalité pharaonique. Cette mentalité se décompose comme suit : l’esprit d’entreprise, l’esprit de bâtisseur, l’esprit conquérant, et de très hautes qualités morales.  
 
Douala : Pourquoi les bantu sont si sorciers 
L’intellectuel gabonais Guy Rossatanga-Rignault a donné une conférence riche et documentée sur la question dans la capitale économique camerounaise: «Le surnaturel dans l’Afrique bantu d’hier et d’aujourd’hui. Aspects anthropologiques et juridiques». Chic alors ! On allait causer de sorcellerie, de gris gris et d’avions de nuit. 
 
Chez les Bantu, toute société est un ordre, avec, au centre, une notion fondamentale : la force entendue comme énergie. Et les Bantu considèrent que chaque être est doté d’une énergie dont il n’a de cesse de limiter la perte et, éventuellement, de veiller au renforcement. Il faut donc renforcer sa «pile» en puisant de l’énergie, autour de soi. Une énergie équivalente, de préférence. Celle des autres hommes. Celle de sa famille, c’est mieux encore. Du coup, tout méfait est considéré comme une diminution de son énergie et donc le résultat de l’intervention d’un tiers. L’homme bantu ne s’arrête jamais au diagnostic. Makaya est atteint du sida ? C’est sûr que c’est Ngounda Ngounda qui le lui a lancé. On ne meurt pas, on est tué. On n’échoue pas, on vous fait échouer. 
 
 
Pour maintenir son niveau énergétique, l’on convoque en permanence des éléments et des forces qui ne sont pas forcément visibles. Un rapport permanent à l’invisible structure la société bantu. A ce propos, le milieu naturel y est pour quelque chose. L’eau et la forêt conditionnent le Bantou. Le mur végétal que constitue la forêt contribue à sa vision du monde, lui qui se demande toujours ce qu’il y a derrière. Dieu, dont le Bantu reconnaît l’existence et l’omniscience, est trop loin. Il a tout créé et ne peut s’occuper de tout. Il faut donc des intermédiaires pour accéder à lui. La vie devient une guerre permanente pour se recharger. 
 
Les Eglises réveillées, qui empêchent des villes entières de dormir, sont la meilleure manifestation de ce syncrétisme. Et les Bantu y vont, non pas pour louer Dieu, mais pour qu’il les aide à vaincre les sorciers, et donc à maintenir leur énergie. Les Eglises réveillées et leurs liturgies baroques sont une contre réponse à la sorcellerie : les aveugles voient, les paralytiques marchent, les femmes stériles enfantent… L’initiation à des rites africains s’est pervertie et capitalisée pour devenir une industrie comme une autre. Au Gabon, le bwiti, religion traditionnelle et mode de vie, voit débarquer de nombreux Occidentaux venus là pour répondre aux questions essentielles : qui suis-je ? Où vais-je ? D’où viens-je ? De la même manière, on assiste à une «bantuisation» des rites occidentaux tels que la Rose-croix ou la franc-maçonnerie. 
 
III/ Reférentiel théologique 
A/ La position des pères de l’Eglise 
Si nous interrogeons les écrits des Pères de l'Eglise, nous y trouvons un grand nombre de témoignages qui attestent la continuation des dons miraculeux. Nous n'en citerons que quelques-uns qu'il sera facile de vérifier si on veut en prendre la peine. Justin Martyr qui mourut en l'an 165 dit :  
« Plusieurs de nos chrétiens ont guéri et guérissent encore d'innombrables démoniaques, soit dans votre ville, soit partout ailleurs, les exorcisant au nom de Jésus-Christ qui fut crucifié sous Ponce-Pilate. Ils chassent les démons, les faisant sortir des possédés, quoiqu'ils eussent résisté à tout autre exorciste, ainsi qu'à ceux qui se servent d'incantations et de drogues. » - Apol. II Chap. VI. 
Irénée qui mourut vers l'an 200 dit : 
« Ceux qui sont sincèrement ses disciples, reçoivent de lui la grâce de faire en son nom des miracles, en faveur de tel ou tel, selon le don que chacun a reçu de lui. » 
Tertullien qui vécut de l'an 160 à l'an 240, dit : 
« Car le clerc de l'un d'eux, sujet à des crises dans lesquelles il était jeté par terre par un esprit malin fut affranchi de ce mal ; il en fut de même pour le parent d'un autre et pour le petit garçon d'un troisième. Et combien d'hommes de haut rang, sans parler des gens du peuple, ont été délivrés de démons et guéris de maladies. » 
À la même époque Origène écrivait : 
« Quelques-uns ont reçu par la foi une puissance merveilleuse qui se manifeste par la guérison des malades sur lesquels ils n'invoquent d'autre nom que celui du Dieu de toutes choses et de Jésus dont ils racontent l'histoire. Nous avons vu nous-même plusieurs personnes délivrées de maux graves, de troubles d'esprit, de folie, et d'innombrables maladies que n'avaient pu guérir ni les, hommes, ni les démons. »  
La valeur de ces témoignages, et d'autres de même nature, est si généralement admise par les historiens de l'Eglise qu'il semblerait téméraire pour des hommes instruits de répéter cette phrase rebattue : L'âge des miracles a fini avec les apôtres. 
Mosheim dit en parlant du quatrième siècle : 
« Mais d'un autre côté, je ne puis pas me ranger à l'opinion de ceux qui soutiennent que les miracles ont entièrement cessé dans ce siècle. » 
Le Dr Waterland dit que « les dons miraculeux continuèrent pendant le troisième siècle au moins. » 
 
Dodwell déclare que quoique les miracles eussent généralement cessé avec le troisième siècle, le quatrième en offre encore quelques exemples bien clairement prouvés. 
 
Le Dr Marshall, traducteur de Cyprien, dit que « les miracles continuèrent d'une manière évidente jusqu'au temps de Constantin. » 
 
Beaucoup plus tard encore, en 429, Théodore de Mopsneste rend le même témoignage. Ce dernier dit : « Les miracles sont si fréquents au milieu de nous que plusieurs païens ont été guéris par des chrétiens de toute espèce de maladies. » Christlieb. Modern doubt p. 821. 
 
L'ère qui s'ouvre à la conversion de Constantin amène la transition bien tranchée qui fit du christianisme, jusque-là pur et franc, un christianisme plus mondain et dégénéré. Depuis ce moment, l'Eglise ne dépend plus uniquement du Seigneur remonté au ciel, mais elle ploie sous le patronage de directeurs terrestres ; elle ne regarde plus au retour de Christ et à son royaume comme au but de ses voeux, elle se complaît dans son triomphe et sa grandeur terrestre. Plusieurs de ses prédicateurs vont même jusqu'à déclarer que le Royaume est venu et que les mots : « Il dominera d'une mer à l'autre, depuis le fleuve jusqu'aux extrémités de la terre » (Zac. 9 : 10) sont accomplis. (Eusèbe, L. X. 3, 4). 
 
Si les miracles étaient jadis les insignes de la royauté de Christ, ainsi que nous l'avons déjà dit, s'ils étaient les gages de son retour et de sa domination sur toutes choses, il n'est pas surprenant qu'à mesure que ces vérités se sont effacées de l'esprit humain, les signes qui les rappelaient aient aussi disparu. Quoi qu'il en soit, c'est dans les trois premiers siècles que les historiens placent l'époque où s'était généralement conservée l'espérance apostolique, c'est-à-dire « la manifestation de la gloire du grand Dieu et notre Seigneur Jésus-Christ, » (Tit. 2 : 13) et où se rencontrait encore la foi apostolique à cette promesse : « Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » (Marc, 16 : 18). Il n'est donc point étonnant que lorsque l'Eglise négligea de chercher « sa bourgeoisie » dans les cieux pour s'établir ici-bas avec un luxe et un éclat tout terrestres, elle ait perdu les dons surnaturels qui viennent du ciel. Lorsque peu à peu la mort et le repos de la tombe remplacèrent pour le croyant la foi au retour de Christ et devinrent le but de ses espérances, nous voyons s'introduire des miracles de guérison attribués au contact des os des saints et des martyrs au lieu des miracles de guérison opérés par Christ en réponse à la prière de la foi. Quelle ironie dans ce fait ! Voilà ce qu'amena l'ère de Constantin. 
 
B/ La position des Réformateurs 
Calvin dans son institution de la réligion chrétienne tome1 se présente contre ceux qui exaltent l’esprit au détriment de la Parole ; l’esprit reçu aujourd’hui ne peut être différent de celui reçu par les apôtres jean 16.13 
Luther insiste sur la nécessaire prêtrise du peuple de Dieu de manière conforme aux saintes écritures 
IV/ Référentiel biblique 
Matthieu 24.23-35 
Si quelqu’un vous dit alors: Le Christ est ici, ou: Il est là, ne le croyez pas. 24 Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. 25 Voici, je vous l’ai annoncé d’avance. 26 Si donc on vous dit: Voici, il est dans le désert, n’y allez pas; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas. 27 Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. 28 En quelque lieu que soit le cadavre, là s’assembleront les aigles. 29 Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. 30 Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. 31 Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre. 
32 ¶ Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. 33 De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte. 34 Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. 35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point 
« Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu: tout esprit qui se déclare publiquement pour Jésus-Christ venu en chair est de Dieu » (I Jean 4 : 1-2). 
essayer, tester, examiner, éprouver (pour voir si une chose est véritable ou pas) tels les métaux  
 
2) reconnaître comme véritable après examen, approuver, considérer digne  
 
Les rituels de déesse, la nécromancie, la visualisation, l’hypnose par le clergé, l’aura sensuelle du corps et d’autres désirs païens sont introduits dans les assemblées chrétiennes: 
À l’inverse d’autres religions, le christianisme est vivant et contemporain. Chaque génération découvre des choses nouvelles et passionnantes, pendant que le Corps du Christ réagit réciproquement avec un Dieu éternel et vivant. Les dons de l’Esprit Saint, les miracles, les révélations et les phénomènes surnaturels accompagnent la vie chrétienne. Ainsi les signes et les prodiges font historiquement partie de la prédication de l’Évangile. Ceci qualifie l’Église comme source de connaissance concernant les sujets spirituels. 
 
Aujourd’hui, pendant que le rationalisme et les arguments d’apologie philosophiques sont rejetés par une société assoiffée de rencontres surnaturelles, l’église doit fournir aux gens l’équilibre scriptural approprié au sujet de la doctrine et de l’expérience. Le paradigme du Nouveau Testament montre de la cohérence dans les signes et les prodiges: Les manifestations surnaturelles suivent, jamais ne précèdent la recherche et la visitation de Dieu. En plus, c’est le Tout-Puissant, pas les hommes, qui confirme la Parole “par les miracles qui l’accompagnaient. ” (Marc 16:20) 
Puisque les signes et les prodiges produisent une excitation qui motive l’église dans l’activité sainte, Satan essaie d’infecter, de détourner et de corrompre chaque scénario en tant que tel, afin de frustrer le bagage des saints. Il tord l’équilibre entre la doctrine et l’expérience en renversant le modèle biblique, en encourageant l’orchestration humaine, la manipulation de la pensée et l’émulation surnaturelle faites par l’homme. 
LE BESOIN D’ADHÉSION BIBLIQUE DANS L’ÂGE DU VERSEAU 
Puisque nous entrons dans le 21ième siècle, les chercheurs expriment que la religion du néo-paganisme et de la métaphysique est la tendance qui se répand le plus en Amérique. Les dirigeants chrétiens identifient la fascination courante avec le surnaturel et offrent aux gens une rencontre empirique avec Jésus-Christ. Mais la demande de manifestations surnaturelles, durant le culte ecclésiastique, a poussé certains à adopter, inconsciemment, une mentalité show de magie où les rituels mystiques oubliés des oracles de Delphes se mélangent avec la fraternité chrétienne traditionnelle. Les propositions du mysticisme oriental et du paganisme antique coulent subtilement vers le fidèle de l’église et les éléments des guérisons psychiques, l’actualisation, la lévitation, les expériences émotives, le devin, les rituels de déesse, la nécromancie, la visualisation, l’hypnose par le clergé, l’aura sensuelle du corps et d’autres désirs païens sont présentés aux assemblées chrétiennes. 
Puisque la ligne est parfois brouillée entre une vraie manifestation de Dieu et l’orchestration humaine, les phénomènes métaphysiques peuvent être signalés comme l’évidence miraculeuse d’un “réveil“. Par conséquent, certains poursuivent des expériences extra bibliques, plutôt que de se concentrer sur Dieu et Sa Parole. 
Même des sermons prêchés par des pasteurs traditionnels peuvent tenter des chrétiens de rechercher les “rencontres” mystiques avec Dieu, plutôt que de les instruire à vivre par la foi. Le danger, avec une telle sincérité indisciplinée, c’est que la nature humaine limite rarement ses occasions de vivre l’expérience. Si la Bible n’a aucune directive claire de conduite, ni d’ordre et que l’activité est favorisée par les autorités de l’église, comme une manière d’expérimenter Dieu, la personne qui cherche “l’expérience” peut avoir des difficultés à définir ce qui est et ce qui n’est pas acceptable et risque d’aller, ainsi, trop loin. 
Pour les personnes émotives “l’expérience” peut être exprimée par une réaction physique, alors que les académiciens tendent à interpréter les expériences mystiques avec Dieu comme étant des révélations divines ou de connaissance communiquée. Si le phénomène est extra biblique en nature et donc indéfini par les enseignements du Nouveau Testament, les conséquences dangereuses d’embrasser une telle activité surnaturelle sans précédent, peuvent mener au comportement religieux, avec plus de réminiscence du paganisme que de Christianisme biblique. 
CONSEILS BIBLIQUES PRÉCIS 
Que devrait faire les chrétiens ? D’abord, laisser les miracles à Dieu. S’Il opère un miracle et c’est souvent, ce sont Ses propres affaires et notre bénédiction. En second lieu, mémoriser les directives bibliques. Si Jésus tarde, l’église du 21ième siècle sera témoin de plusieurs signes et prodiges; ces miracles qui appartiennent au Tout-Puissant respecteront les règles bibliques suivantes: 
1. Ils seront basés sur la Parole. Toute l’Écriture est la Parole inspirée de Dieu et l’autorité finale dans l’activité de toute église. Si une situation dans l’église contredit les enseignements précis des Écritures, alors l’activité doit être ignorée. Nous regardons le modèle de l’église dans le livre des Actes et devons nous demander: Est-ce que ceci s’est produit dans l’église primitive ? Y a-t-il un précédent biblique pour ceci ? 
2. Ils seront décents et ordonnés. Il ne fait aucun doute que des choses peu communes se produisent, quand les gens éprouvent la réalité de Dieu. La présence manifeste de Dieu apporte souvent une réaction spontanée, émotive de ceux qui l’expérimentent. Les gens se comportent souvent de manière autrement non caractéristique en présence de la libération de l’Esprit Saint. Mais, Paul avertit l’église de Corinthe de ne pas permettre à leur nouvelle liberté en Christ de devenir une pierre d’achoppement, ou de confondre ceux qui étaient faibles dans la foi. Il a commandé “Mais que tout se passe décemment et dans l’ ordre.” (1 Corinthiens 14:40). 
3. Ils amèneront des personnes à la repentance. La repentance est au centre de la prédication de l’Évangile et essentielle pour que le miracle de la nouvelle naissance se produise. Jésus a commandé: “repentance et pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem.” (Luc 24:47) C’est le modèle double de l’évangélisation –prêcher le gospel et amener des personnes à la repentance–”l’Evangile c’est une puissance de Dieu pour le salut de tout croyant ” (Romains 1:16) Satan supprimerait cette activité, mais toutes les vraies manifestations de Dieu incluent des opportunités pour la repentance. 
4. Ils exalteront Jésus Christ. Dans l’Apocalypse 19:10 nous lisons “Et je tombai à ses pieds pour l’adorer; mais il me dit: “Garde-toi de le faire! Je suis un serviteur comme toi, et comme tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. ” Le témoignage de Jésus, c’est l’esprit de prophétie.” Quand vous voulez savoir si une manifestation est de Dieu, posez-vous une question simple: Est-ce que le point principal de la gloire revient à Christ ou à quelqu’un d’autre ? La fonction des signes et des prodiges bibliques, c’est toujours de glorifier Jésus. 
5. Ils édifieront le Corps de Christ. Certains confondent avec “divertir” le corps. Tandis qu’il n’y a aucun mal à rire et se réjouir durant nos réunions d’église, il y a une très grande différence entre l’édification et le divertissement. Jésus a dit “on reconnaît l’arbre au fruit.” (Matthieu 12:33) Le résultat final de toute l’activité de l’église devrait servir à nous consolider de plus en plus dans notre sainte foi, à nous faire grandir dans l’unité de notre mission et de notre service de Dieu. Aussi, Paul a enseigné, dans 1 Corinthiens: 13, que chaque manifestation de l’Esprit Saint produira l’amour parmi les croyants. Si une activité dans l’église nous amène à nous aimer et nous accepter avec un amour sincère, alors cette activité doit être encouragée. 
6. Ils nourriront l’évangélisation. Notre Seigneur a commandé “Et il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature.” Marc 16:15) Quand des signes et des prodiges dans l’église sont soufflés par Dieu, le résultat est l’évangélisation. Notez comment Jésus a combiné l’évangélisation avec des manifestations surnaturelles: “Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: par mon Nom, ils chasseront les démons, ils parleront en langues, ils saisiront des serpents, et s’ils boivent quelque poison mortel, il n’en éprouveront aucun mal; ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris. ” (Marc 16:17-18) 
CONCLUSION 
Jésus a dit ” Génération mauvaise et adultère ! Elle réclame un signe,” (Matthieu 12:39) Il a également dit “Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru“. Ainsi, les croyants ne doivent pas rechercher des signes physiques et mystiques, même dans l’euphorie de certaines réunions populaires chrétiennes. Il nous est commandé de prêcher l’Évangile, mais de laisser signes prodiges à la souveraineté de Dieu. Si nous suivons le simple modèle biblique, les miracles du Dieu Vivant seront à nous lorsque nécessaires. 
“Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient.” (Marc 16:20) 
16. LE DON DE PROPHÉTIE  
PAYET STEPHANE  
 
Quand vous avez accepté Christ comme votre Sauveur personnel, Dieu vous a envoyé le Saint-Esprit pour habiter en vous et, comme résultat, vous avez été baptisé dans le corps de Christ (voir 1 Corinthiens 12.13 ). C'est la raison pour laquelle l'Église de Dieu sur la terre peut être décrite comme un prolongement de Christ devant montrer la gloire de Dieu. 
 
Afin de fonctionner comme corps de Christ, l'Église a été dotée de certains dons spirituels par le Saint-Esprit. Ces dons peuvent être divisés en deux catégories. La première catégorie de dons, tels ceux d'apôtre, de prophète, de pasteur et d'enseignant, etc. sont pour l'édification de l'Église dans son ensemble (voir 1 Corinthiens 12.7 ). La seconde catégorie de dons, comme les miracles, guérisons, langues, sont des signes et phénomènes surnaturels devant témoigner de la puissance de l'Évangile (voir Actes 5.12 ). 
 
Chaque croyant reçoit un ou plusieurs dons. Personne n'est exclu. Ces dons ne doivent pas être confondus avec nos talents naturels ou nos capacités, mais reliés à la grâce divine que le Saint-Esprit nous accorde afin que l'Église puisse croître en Christ et témoigner du Sauveur au monde. 
 
Au cours de cette étude, nous considérerons de manière générale ce que ces dons spirituels sont et nous nous arrêterons sur les plus importants. Nous nous concentrerons sur ce que la Bible dit sur le don de prophétie, puisque c'est le don qui édifie l'Église. 
 
1. Quand Christ est monté au ciel, qu'a-t-Il accordé à l'Église? 
 
Éphésiens 4.7-8. 
 
Note : Puisque l'Église doit représenter Christ sur la terre, l'une des premières choses que Jésus a accordées aux croyants après être retourné au ciel, fut ces dons de grâce appelés dons spirituels. 
 
2. Qui est la source de ces dons spirituels? 
 
4 Il y a diversité de dons, mais le même Esprit; 5 diversité de ministères, mais le même Seigneur; 6 diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. 7 Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. 8 En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; 9 à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; 10 à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues. 11 Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. 
1 Corinthiens 12.4. 
 
Note : La mission du Saint-Esprit dans l'Église est de reproduire la vie de Christ. Afin d'y arriver, Il accorde à tous les croyants des dons ou des capacités divines pour que chaque croyant fonctionne comme une partie du corps de Christ. 
 
3. Pour le bénéfice de qui ces dons sont-ils accordés aux croyants, chacun en particulier? 
 
1 Corinthiens 12.7. 
 
Note : Il est important que chaque croyant comprenne le but des dons spirituels. Ils ne servent pas à notre bénéfice personnel mais au bien commun de toute l'Église. 
 
4. Qui décide du ou des dons qu'un croyant individuel doit recevoir? 
 
1 Corinthiens 12.11. 
 
Note : Ce n'est pas le croyant ni l'Église qui détermine quels dons une personne recevra du Saint-Esprit. Nous devons cependant garder à l'esprit que ces dons sont des capacités surnaturelles et peuvent n'avoir rien à faire avec nos talents naturels ou capacités. 
 
5. À quoi Paul compare-t-il l'Église en décrivant sa mission? 
 
1 Corinthiens 12.12. 
 
Note : Comme le corps humain, l'Église est aussi faite de plusieurs parties (les membres) et constitue cependant un corps, le corps de Christ (voir verset 13). C'est pourquoi la plus grande évidence que l'Église peut donner au monde de la puissance de l'Évangile, c'est quand l'Église agit comme un seul corps parfaitement uni dans l'amour (voir Jean 13.34-35 ). 
 
6. En tant que corps de Christ, quelle devrait être l'attitude de tous les croyants les uns envers les autres? 
 
Romains 12.5. 
 
Note : Seul l'Évangile de Christ peut unir les croyants de diverses cultures et expériences en un corps uni. Un tel témoignage est la preuve la plus évidente que l'Évangile est capable d'unir les hommes et les femmes dans l'amour, quelque chose que le monde a désespérément besoin de vivre. 
 
7. Afin que l'Église puisse fonctionner comme le corps de Christ, qu'est-ce que chaque croyant doit faire avec les dons reçus? 
 
Romains 12.6-8. 
 
Note : Exactement comme le corps humain a besoin que tous ses membres fassent leur part, ainsi chaque membre de l'Église de Christ doit utiliser son ou ses dons. Tout défaut de le faire paralyse le témoignage de l'Église. 
 
8. Énumérez les trois dons du Saint-Esprit les plus importants que mentionne Paul? 
 
1 Corinthiens 12.28. 
 
1. 
 
2. 
 
3. 
 
Note : Des trois dons les plus importants, le don d'apôtre est unique et ne fut accordé qu'aux onze disciples de Christ et à Paul. Ces hommes furent choisis par Dieu pour poser le fondement de l'Église en établissant la vérité telle qu'elle est en Christ (voir Éphésiens 2.19-20 ) 
 
9. En dehors de ces trois dons, quels autres dons (cinq) l'Esprit accorde-t-Il à l'Église? 
 
1 Corinthiens 12.28. 
 
1. 
 
2. 
 
3. 
 
4. 
 
5. 
 
10. Après le don d'apôtre, le don le plus important est celui de prophète. Pourquoi? 
 
1 Corinthiens 14.2-3. 
 
Note : On met aujourd'hui beaucoup d'emphase sur le parler en langues et on insiste très peu sur le don de prophétie. Pourtant la Bible place une plus grande importance sur le don de prophétie parce que c'est le don qui édifie l'Église de Christ. 
 
11. Qui est édifié par ces deux dons que sont les langues et la prophétie? 
 
1 Corinthiens 14.4. 
 
1. 
 
2. 
 
12. À qui bénéficient ces deux dons? 
 
1 Corinthiens 14.22. 
 
Les langues : 
 
La prophétie : 
 
Note : Le don des langues n'est pas pour le bénéfice des croyants eux-mêmes, comme certains l'utilisent aujourd'hui, mais pour donner la preuve aux incroyants que la langue du croyant est contrôlée par une puissance surnaturelle. Tandis que le don de prophétie est pour le bénéfice de l'Église, afin d'édifier les croyants dans leur marche chrétienne. 
 
13. Quel conseil l'apôtre Paul donne-t-il à propos du don de prophétie? 
 
1 Thessaloniciens 5.20. 
 
Note : Quoique nous ne devions pas traiter le don prophétique avec mépris, l'apôtre Paul avertit les croyants d'éprouver le don avant de l'accepter (voir verset 20). La mesure de toute vérité est la Bible. Toutes les autres vérités doivent être vérifiées par les paroles des Écritures. 
 
14. Quel est le but des différents dons du Saint-Esprit? 
 
Éphésiens 4.11-12. 
 
Note : Le but des dons du Saint-Esprit est double. Premièrement, ils doivent faire croître l'Église en Christ. Deuxièmement, ils doivent équiper l'Église pour servir et témoigner de l'Évangile au monde. 
 
15. Combien de temps les dons du Saint-Esprit doivent-ils continuer dans l'Église? 
 
Éphésiens 4.13. 
 
Note : En dehors du don d'apôtre, tous les autres dons du Saint-Esprit doivent continuer aussi longtemps que le temps durera, jusqu'à ce que l'Église reflète pleinement Jésus-Christ. 
 
16. En prophétisant sur les événements des derniers jours, qu'est-ce que Christ a déclaré comme devant paraître pour séduire le peuple de Dieu? 
 
Matthieu 24.24. 
 
Note : Alors que nous approchons de la fin du monde, de faux christs et de faux prophètes apparaîtront pour tromper même le croyant le plus mature. C'est pourquoi nous devons être enracinés dans la Parole de Dieu et nous tenir sur nos gardes. 
 
17. Pour savoir s'ils proviennent du Seigneur, avec quoi tous les messages que nous entendons et lisons doivent-ils s'accorder? 
 
Ésaïe 8.20. 
 
Note : Les paroles et les écrits des prophètes des temps modernes ne doivent pas remplacer les paroles des Écritures ou s'y substituer. C'est pourquoi tout doit être évalué et jugé par ce que la Bible enseigne. La Bible est la seule norme de la vérité pour tout ce que nous croyons et pratiquons. 
 
18. Quand un prophète fait des prédictions, comment pouvons-nous savoir qu'elles sont du Seigneur? 
 
Jérémie 28.9. 
 
Note : Puisque Dieu seul connaît le futur, les prédictions d'un vrai prophète se réaliseront toujours, qu'elles annoncent la paix ou la calamité. Quand certaines prédictions d'un prophète ne se réalisent pas, nous savons que ce n'est pas un vrai prophète (voir aussi Deutéronome 18.21-22 ). 
 
19. Comment pouvons-nous dire que c'est un vrai prophète? 
 
1 Jean 4.1-3. 
 
Note : Pour que Christ puisse racheter l'humanité, Il a fallu qu'Il devienne l'un de nous en prenant la nature de la race humaine qui avait besoin d'être rachetée (voir Jean 1.14 ). N'importe quel prophète qui nie cette vérité fondamentale de l'Évangile est un faux prophète. 
 
20. Qui contrôle un vrai prophète? 
 
2 Pierre 1.21. 
 
Note : Une façon dont nous pouvons faire la distinction entre un vrai prophète et un faux, c'est de nous poser ces quatre questions : 
Ses enseignements sont-ils en accord avec les Écritures? 
Ses prédictions se réalisent-elles toutes? 
Ses messages exaltent-ils Christ ou leur propre personne? 
Leur style de vie est-il en accord avec leur message? 
Questions : 
- 1cor 12 la manifestation de l’esprit ne peut pas nous enlever la raison ; comment contrôler la raison lorsque nous sommes en proie aux miracles ?  
- Parler en langues : lorsqu’on revoit 1Cor 14.2 celui qui parle en langues s’adresse à Dieu et non aux hommes ; Lc 2 Celui qui n’est pas contre nous est avec nous ! le phénomène que nous combattons n’est pas actuel, comment comprendre qu’un homme qui n’est pas avec jésus chassait les hommes ? 
- Le manque ou l’absence de miracles ne devrait-il pas conduire à une remise en question de cette doctrine ? 
- 1cor 14 parle de quoi ? 
- Pa rapport aux manifestations surnaturelles dans l’Eglise : dans l’AT Dieu s’est fait connaître par des signes et des prodiges : comment faire pour reconnaître qu’un miracle vient de Dieu ? Est-ce que aujourd’hui dans notre Eglise au lieu d’esprit d’amour n’a-t-on pas plus tôt l’esprit de haine ? Nos traditions n’envahissent-elles pas nos Eglises au point où elles les changent ? 
- Les manifestations surnaturelles permettent aux leaders d’asseoir son autorité : si aujourd’hui nous n’arrivons pas atteindre ces mêmes performances n’est-ce pas à cause du manque du jeûne et de prière ?la sciences peut-elle saisir totalement le phénomène des phénomènes surnaturels. 
 

 

(c) JEAN PATRICK NKOLO FANGA - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 16.08.2011
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